1. Hélène 63 Arcachon première partie


    Datte: 26/09/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Rouge22, Source: Hds

    Hélène 63 Arcachon, première partie
    
     Donne-moi ta robe, s’il te plait !
    
    Mon gentil mari est adorable. Quand il s’absente pour une mission de consulting, il a toujours une petite attention pour moi.
    
    Ce printemps, il est parti pour plus d’une semaine dans le sud-ouest. Et il m’a offert une surprise.
    
    J’ai reçu un billet de TGV pour Bordeaux, avec un petit mot.
    
     Une voiture t’attendra à la gare Saint Jean.
    
    Quand je descends du train, je cherche un chauffeur parmi tous ceux qui attendent avec un panneau, sur le quai. Aucun carton pour moi. Je suis un peu déçue. Puis un beau garçon, mince, avec une tête de plus que moi s’approche.
    
     Madame Saint-Gilles ?
    
     Oui, c’est moi.
    
     Je suis votre chauffeur.
    
    Et c’est à cet instant que je réalise ma bévue. Le panneau porte mon nom d’épouse. Il éclate de rire quand je lui explique que je suis une jeune mariée, et que je ne suis pas habituée à cette nouveauté.
    
    Il charge mon bagage dans le coffre d’une berline allemande, et c’est parti pour l’inconnu.
    
    Nous quittons Bordeaux pour prendre une autoroute. J’ai juste le temps de noter la direction : Arcachon. Après une heure de route à travers le médoc, mon chauffeur s’arrête devant un splendide hôtel, face à l’océan. A peine le coffre ouvert, un groom s’empare de ma valise et de mon vanity case, et me précédé vers le bureau du concierge qui m’accueille avec un….
    
     Bonjour Madame Saint-Gilles.
    
     Oui, c’est moi, mais comment m’avez-vous reconnue ?
    
     ...
    ... Monsieur nous a envoyé une description, mais vous êtes bien mieux en vrai.
    
     Merci, vous me flattez. Mais mon mari ne m’a rien dit sur mon séjour.
    
     Monsieur a prévu d’arriver dans une ou deux heures, vous pouvez l’attendre dans votre chambre, ou au lounge.
    
     Je peux déposer mes bagages et redescendre.
    
     Notre groom va vous accompagner.
    
    Un coup d’ascenseur, et nous voici devant la porte, le garçon d’étage l’ouvre, et s’efface pour me laisser entrer la première.
    
    Je suis sidérée. Pierre n’a pas fait les choses à moitié. La chambre est aussi vaste que notre salon. Deux baies s’ouvrent sur un large balcon, et l’océan. La pièce est partagée entre un grand coin sommeil et une moitié canapé-fauteuil-télé et un petit bar. Le lit est magnifique, avec des volutes en cuivre. Un instant, je m’y imagine menottée et écartelée. Mais un discret « s’il vous plait » interrompt ma rêverie.
    
     Vous désirez que je range vos vêtements, fait le garçon d’étage en faisant coulisser une des portes du placard ?
    
     Oui, s’il vous plait
    
    Il ouvre ma valise, et instantanément, je comprends mon erreur. En dépliant une de mes robes, il fait tomber la cravache qui m’accompagne toujours. Son regard tombe sur l’objet, puis remonte sur mon visage. Je suis rouge comme une pivoine. Il sourit, puis, très professionnel, il accroche l’instrument de mes supplices au crochet d’un cintre qu’il suspend dans la penderie. Pour éviter tout nouvel incident, je m’empare de mon vanity case, j’y prends un ...
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