1. L'hôtel du stupre


    Datte: 13/09/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Micky, Source: Hds

    Pour ce énième déplacement dans cette grande ville du centre est de la France, Sylvain T. s'était vu attribuer par son entreprise une chambre dans un hôtel inhabituel. Restrictions financières obligent, il était passé d'un trois à un deux étoiles et c'est en maugréant qu'il était entré dans cet établissement situé de surcroit près d'un boulevard fort fréquenté. Il fut accueilli par la patronne assise derrière son comptoir, qu'il considéra en surplomb. La quarantaine bien entamée, cheveux blond vénitien coupés au carré, solidement charpentée à première vue, elle le détendit par sa réception joviale, enjouée et chaleureuse. Au moins, il n'avait pas affaire à une hôtesse revêche, ou au contraire totalement amorphe comme souvent dans les hôtels de chaînes. Cette hôtelière était indépendante, fière de son établissement et soignait son accueil.
    
    Elle l'accompagna vers sa chambre et il put alors mieux considérer son physique : bel équilibre entre seins et fesses, bien en chair, cuisses solides, mollets fermes, carnation de demi rousse avec peau laiteuse et probablement quelques taches de son ici ou là. Elle tint à lui porter sa valise, qu'elle souleva sans effort. Sa chambre était petite mais confortable et bien agencée. Il s'y sentit tout de suite bien. Elle l'informa de l'heure du petit-déjeuner et lui conseilla un restaurant à proximité. Allons, cette étape ne se présentait pas si mal.
    
    C'est elle qui lui servit son petit-déjeuner le lendemain. Il y vit la touche personnelle ...
    ... de l'hôtelière par quelques raffinements qui ne coûtaient pas cher mais permettaient de sortir du tout venant pain-croissants-thé ou café ou chocolat. Comme il n'y avait encore personne dans la salle, elle lui tint conversation. Elle lui parla de la ville, des difficultés de son métier, de sa fierté d'indépendance et il évoqua la raison de sa présence, confirmant sa location pour une petite semaine avant son retour à son domicile mission accomplie.
    
    Après sa journée de travail, il la retrouva le soir. Elle se tenait dans la petite salle de télévision avec son chat sur ses genoux, allongée très décontractée, les pieds nus sur un tabouret. Il n'avait pas eu le temps d'aller dîner et elle lui proposa un sandwich, qu'il accepta. Il le consomma dans la salle du petit-déjeuner et elle lui fit face, sans cérémonie, en sirotant une tisane. Elle annonça son prénom -Janine- dit être mariée mais soucieuse de son autonomie, d'où il conclut que le couple n'était guère conventionnel, d'autant que ledit mari était invisible à l'hôtel. Il lui avoua ses difficultés de couple, du fait de ses nombreux déplacements, évitant de préciser qu'il trompait son épouse et qu'elle-même ne se gênait pas non plus. Une certaine connivence naquit, indépendamment d'une légère différence d'âge, Sylvain T. ayant une petite dizaine d'années de moins qu'elle à première vue. Ni l'un ni l'autre n'avaient d'enfants.
    
    Il perçut nettement cette connivence le lendemain au petit-déjeuner qu'elle lui servit avec un ...
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