Ashley - 69 Chez Les Navajos.
Datte: 11/09/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Mia-michael, Source: Hds
Le téléphone. Minuit. Qui ça pouvait bien être à une heure pareille ? Maud a essuyé ses doigts gluants de mouille sur son grand tee-shirt de nuit, saisi son portable.
- Allô…- C’est moi ! C’est Sandrine ! Je te dérange pas ? Un peu, hein ? Parce que t’étais en train de repenser à notre après-midi à la piscine, je suis sûre… Et tu faisais pas que d’y repenser. Non ? Je me trompe ?
- Ben…Avec un petit rire.
- Comment c’était trop bien, n’empêche !
- Ah, ça ! Mais trop court. Beaucoup trop court. J’aurais bien joué les prolongations, moi !
- Et moi, donc ! Mais qu’est-ce tu veux ! Leurs bobonnes les attendaient à la maison. Oh, mais on remettra ça…- S’ils reviennent.
- Oh, ils reviendront ! Et cette fois, on échange. Tu prends Luc et moi, Martial.
Elles se sont tues.
Maud a fermé les yeux. Luc. La queue de Luc. Qui entrait et qui sortait. Qui voulait répandre sa semence. Qui l’exigeait. Et Sandrine offerte, béante, abandonnée. Sandrine dont les mamelles ballottaient au rythme des coups de boutoir du mâle qu’elle accueillait comblée. Dont les fesses s’ouvraient et se refermaient en cadence. Tandis qu’elle, de son côté, pendant ce temps-là, avec Martial… Comment ça avait été bon ! Non, mais comment ça avait été bon de faire ça ensemble. De se voir et de s’entendre. Ses doigts se sont faits plus pressants. Plus exigeants. Elle a doucement gémi. Sandrine aussi, à l’autre bout, là-bas. Elles ont haleté de concert. Ça s’est élancé. Envolé. Et elles ont clamé ...
... leur jouissance ensemble. À pleins poumons
* * *
On a sonné. Maud est allée ouvrir, encore tout ensommeillée. C’était Garance, sa voisine.
- Ah, c’est toi !
- Je peux entrer ?
Oui, bien sûr qu’elle pouvait ! Bien sûr.
- Je te fais un café.
Garance avait une trentaine d’années et, sans se fréquenter vraiment, elles entretenaient d’excellents rapports toutes les deux, se rendaient à l’occasion de menus services et passaient, de temps à autre, se dire un petit bonjour.
Garance a tourné longuement sa cuiller dans sa tasse.
- Oui, si je voulais te voir, c’est à propos d’Antoine.
- D’Antoine ?
C’était son petit ami, Antoine. Le dernier en date. Qui vivait depuis cinq ou six mois chez elle.
- Il est complètement sur les rotules. À cause de toi.
- De moi ! Comment ça de moi ?
- De toi, oui. Parce que c’est pas un reproche, je suis pareille, mais, à l’évidence, t’as une nature très volcanique. Il te faut ta dose quotidienne de plaisir. Voire plus. Et lui, du coup, il est constamment à l’affût. « Écoute ! Écoute ! T’entends ? Elle se branle encore, la voisine. Oui, elle se branle. Parce qu’il y a personne chez elle. Il y a pas de voiture en bas. Donc, elle se branle. » Et j’y attrape. Ce dont je ne me plains pas, bien au contraire. Mais ce qui, à lui, ne lui suffit pas. Il n’en dort plus. Ses nuits, il les passe l’oreille collée à la cloison. Des fois que ça te reprenne. Pas question de louper un épisode. Ah, non, alors ! Et il t’accompagne ...