Amantes de Saint Jean – 3/3 - Histoires de Sexe

Amantes de Saint Jean – 3/3

... avec Marion à la même époque. Dans ce cas, Christine et Babette viendront aussi. Ce serait parfait puisque Laurence a déjà rencontré Christine, et ce serait un nouveau cap à passer pour Charlotte. Mais ça ferait beaucoup de monde ! Je devrais faire des prodiges d’organisation pour trouver le moyen de les caser toutes.

En étant aussi nombreuses, il y aura forcément des télescopages, même si on fait tout pour ne pas se gêner trop. Il faut pouvoir dormir à l’aise de temps en temps. À trois dans un lit de cent vingt, ce n’était pas du repos. À cinq dans un lit de cent soixante, ça n’en serait pas non plus !

— Non, bien sûr, on a vite trop de tentations pour avoir envie de dormir. Surtout si vous faites le rangement sardines comme à Nice. Mais au fait, ça ferait combien de personnes, en tout ?
— Dix, en comptant jeunes et moins jeunes. Onze, si Clara, la copine de Sandra, vient aussi.
— Décidément, ma puce, avec tout ce monde, tu ne vas plus savoir où donner de la… tête !
— Hum, je vois où tu veux en venir. Il ne manquerait plus que toi, ma chérie. Ça ferait un compte rond !
— Hélas ! Je suis une pauvre travailleuse, moi. Je travaille l’été pour habiller, ou déshabiller, les coquines.
— Hi, hi ! Non, ce ne serait que pour un soir, une nuit à la rigueur. Brigitte et Babette ont le permis, maintenant. J’expédierais les jeunesses chez Christine. Elles s’amuseraient entre elles. Si Clara n’était pas encore convertie, elle le serait ! Et nous resterions entre femmes. À ...

... cinq– à moins que Laurence se sente plus proche des jeunes – ce serait gérable avec la chambre des filles. Sinon, j’espère que je ne serais pas la seule à ne pas savoir où donner de la tête…

Blague à part, avec tout ce monde, comme tu dis, je devrais ouvrir un hôtel. Un hôtel avec un joli nom,« Hôtel de la Mounine », tiens ! Figure-toi qu’il y a un lieu-dit entre Aix et Marseille qui s’appelle comme ça : La Mounine. Si j’y habitais, ça passerait comme une lettre à la poste !

— C’est un beau nom. C’est parce que c’était un endroit où on ne trouvait que des gouinettes, dans le temps ? Tu devrais aller t’y installer.
— Non, je ne sais pas d’où vient cette appellation, et non, je n’ai pas envie de déménager. Je suis trop bien ici. L’exposition, la terrasse, le jardin, le calme… Le seul petit mauvais côté, c’est la côte à monter quand tu as le caddy plein. Non, il faudrait juste que je pousse les murs pour pouvoir recevoir toutes mes amies à la fois… Je demanderai à mon maçon ! Mais tu as vu l’heure ? Le temps passe trop vite avec toi, ma chérie !
— Oh oui ! Pardon. On va dodo un peu, même si à part le bain je n’ai pas d’impératif, demain.
— Moi non plus. Je vais quand même aller dormir aussi : avec cette chaleur, la grasse matinée est moins profitable.

Douce fin de nuit et tendres rêves, mon Aline chérie, mille bises coquines. Je te souhaite d’agréables rencontres avec le bain. Tu mets un de tes maillots« modèle Aline », demain ?

— Oui bien sûr ! J’en ai des nouveaux ...