Déblocage d'un timide
Datte: 28/06/2019,
Catégories:
fh,
couple,
cérébral,
revede,
intermast,
nopéné,
init,
Auteur: George, Source: Revebebe
À 23 ans, je n’avais toujours pas eu l’audace de glisser ma main dans le slip ou le corsage d’une fille. J’en mourrais d’envie mais j’avais eu une éducation trop rigide et surtout je ne suis pas du tout gâté physiquement. La chanson de Gainsbourg me console d’ailleurs toujours beaucoup :
Beaucoup de fantasmes, d’explorations masturbatoires, quelques pollutions nocturnes bienfaisantes occasionnées par des rêves recoupant mes fantasmes. J’avais remarqué que dormir sur le dur et sur le dos provoquait une raideur importante du sexe et menait plus facilement à un rêve mouillé.
Je désespérais de pouvoir un jour toucher un sexe féminin, ou être touché par une main féminine. Pas d’argent pour une pute, dont je me méfiais du prix comme des maladies. Pourtant, avec le recul, je pense que cela m’aurait quelque peu débloqué pour franchir le pas avec une fille. Je ne pouvais me permettre d’être exigeant au niveau de la fille recherchée, mais je ne désirais pas non plus prendre quelqu’un de peu fréquentable, peu cultivé ou de super-moche dont personne ne voulait.
* * * * *
Me voici au service militaire avec la possibilité de sortir le soir dans une ville estudiantine. Lors d’une fête, dans les farandoles, il me semble qu’une fille m’a repéré et vient souvent me choisir pour la bise. Pas une Vénus, petite, un peu enveloppée mais pas excessivement.
Après quelques danses intéressantes, l’heure est assez avancée et on décide de se quitter en se communicant nos adresses ...
... respectives. En m’embrassant, elle me caresse sous les aisselles, ce qui me donne des sensations agréables que j’interprète comme un appel. Bien sûr, je réciproque mais ne vais pas plus loin. Ayant l’habitude des échecs, je reste prudent et continue à penser qu’il vaut mieux attendre de se connaître avant de faire le premier pas. Pas sûr qu’elle ne m’aurait pas invité à dormir chez elle ce premier soir, mais je craignais de brusquer les choses. Un échec supplémentaire n’aurait fait qu’aggraver la situation et m’éloigner des filles.
Le lendemain, me voici parti pour une autre garnison à l’étranger. Échange quasi-quotidien de courrier avec cette jeune fille qui a l’air d’accrocher. Après deux mois, elle vient me voir en train avec une amie. Elles logent dans un hôtel proche de la caserne dans une seule chambre. Impossible donc d’être à l’aise avec elle seule mais nous visitons la ville à trois tout le week-end. Nos relations sont amicales, enflammées mais limitées par le contexte.
Deux mois plus tard, j’ai enfin la permission de retourner chez moi, et je commence bien sûr par rendre visite à cette jeune fille le vendredi soir. Dans sa dernière lettre, elle m’avait bien écrit que je pouvais dormir chez elle mais avait ajouté « sans arrière-pensée… ». J’étais donc satisfait d’avoir été prudent car je constatais la même démarche chez elle. Pas de découragement pour autant, la procédure suivait son cours…
Une fois la porte franchie, un flirt intensif commence. Bouche-à-bouche, ...