Apprentissage - Histoires de Sexe

Apprentissage

... vendeuse m’avait dit que cette robe devait se porter sans rien dessous, mais… je n’ai pas osé.

Elle baisse les yeux, étonnée elle-même de sa réponse.

— Ôtez-moi cela de suite, Anne, et posez-la sur la table.

Elle regarde Jacques, qui d’une petite moue acquiesce et comme une automate, elle remonte un peu sa robe et fait descendre sa culotte qui tombe à ses pieds… Elle l’enjambe et s’accroupit pour la ramasser. Elle s’apprête à partir avec, mais là, Philippe lui saisit le poignet.

— J’ai dit sur la table, Anne.

Elle obéit une fois de plus et dépose sa culotte sur la table, juste à côté de cette boîte qu’ils n’ont pas encore ouverte.

— N’êtes-vous pas mieux ainsi, Anne ?

Et elle ne sait que répondre. Bêtement, elle dit :

— Oui, Monsieur.
— Bien, qu’attendez-vous ? Allez nous chercher le champagne, que nous fêtions notre rencontre et la promotion de votre mari.

Comme si de rien n’était, Jacques insiste aussi :

— Oui Anne, qu’attends-tu, ne nous fait pas attendre.

Elle repart vers la cuisine et entend la conversation reprendre derrière son dos. Elle sent leurs regards posés sur elle. Ils parlent d’elle… Des mots épars arrivent à ses oreilles. Elle ne les écoute pas vraiment… « Sexe… Plaisir. Obéissance… » Elle les entend juste d’une oreille distraite et ils augmentent encore son trouble.

« Mais qu’est-ce qui me prend d’obéir ainsi à cet homme… de ne rien dire ? »

Pensant cela, elle ne peut s’empêcher de se sentir troublée comme ce matin. ...

... Elle sent ses lèvres gonflées, ses tétons se tendre. Elle revient rapidement avec une bouteille de champagne dans le seau et le pose sur la table du salon en face de Jacques. Il a pris place dans le fauteuil en face de son patron. Elle ne sait que faire et reste à côté de lui, debout. Elle voit sa culotte de dentelle sur la table et cette mystérieuse boîte. Il prend la bouteille, l’ouvre et sert les coupes, trois coupes et lui en donne une.

— Présente-la à Philippe !

Elle la prend, se penche et la tend à son destinataire, au-dessus de la table basse, sans réfléchir. Il tarde à la prendre et elle s’aperçoit qu’il en profite pour admirer son décolleté, ses seins dont les tétons lui semblent de plus en plus durs et à peine cachés par le tissu. Il se décide enfin à prendre la coupe.

— Vous aviez raison, Jacques, Anne a vraiment des seins superbes, qui appellent à la caresse.

Elle se redresse, rougit mais n’ose toujours pas réagir… Elle est comme hypnotisée par la situation…

« Comment peux-t-il parler comme cela ? Et pourquoi Jacques ne réagit-il pas et ne fait qu’acquiescer ? », songe-t-elle.

Elle choisit de s’asseoir à côté de son mari, sur l’accoudoir… Sagement, jambes décroisées, mais elle est obligée d’écarter ainsi un peu les genoux pour ne pas tomber. La conversation entre Jacques et Philippe continue. Ils parlent d’elle comme si elle n’était pas là et Philippe ne se gêne pas pour la regarder. Anne sent qu’il plonge aussi son regard entre ses cuisses et ...