1. Fin de correspondance


    Datte: 20/06/2019, Catégories: ff, sport, forêt, telnet, amour, revede, intermast, Oral nopéné, tutu, Auteur: Maegwïn, Source: Revebebe

    Bonjour, ma chérie,
    
    Cela fait trois semaines seulement que nous nous écrivons, et j’ai l’impression d’avoir connu déjà tellement de choses ! J’attends toujours tes mails avec une grande impatience, comme une droguée qui réclame sa dose. Tout ça est très nouveau pour moi, mais je crois que j’apprécie vraiment. J’aimerais que tu sois près de moi, et en même temps j’hésite trop à franchir le pas.
    
    Je t’avais promis de te livrer mes fantasmes, alors aujourd’hui je me décide. Je ne sais pas ce que ça va donner… Tu m’aides en le faisant, même si tu ne t’en rends pas compte. Je crois que je n’aurais pas su le faire il y a seulement une semaine… Avant notre discussion sur le tchat… J’espère que je ne te paraîtrai pas ridicule ou trop irréaliste, je crois que je connais assez bien la théorie pour être allée sur des sites de sexologie par le passé, mais tu sais que je n’ai strictement aucune pratique… Bon, je prends ma respiration, et je me lance.
    
    Je t’imagine. Nous serions ensemble depuis longtemps (je ne sais pas ce que signifie longtemps pour toi, mais tant pis), ayant finalement fait connaissance. Je ne sais pas si c’est moi qui t’aurais rejointe dans le sud, ou toi qui serais venue t’installer dans le Finistère. Tout ça n’est qu’un rêve, mon rêve, mais je te demande d’y entrer, pour un instant. Tu m’aurais enfin initiée, nous vivrions ensemble, en couple. Je poserais pour tes photos, et de mon côté je t’aurais appris l’escrime.
    
    ***
    
    Imagine…
    
    Imagine qu’on soit ...
    ... dans une grande forêt, calme et peu fréquentée. Nous nous adonnons à un petit entraînement à l’épée, amical et fougueux en même temps. Nous faisons plusieurs passes d’armes, et nous combattons longuement. Enfin tu parviens à me dominer, je résiste encore, jusqu’à ce que ta lame s’arrête près de ma gorge. Nous nous arrêtons, haletantes, la sueur perlant de l’effort du combat. Tu me dis alors avec un petit sourire plein de défi :
    
    — Cette fois-ci, c’est moi qui ai remporté la joute.
    
    Pour toute réponse, je fais passer discrètement la lame de mon épée sous une bretelle de ta robe par un petit espace entre celle-ci et ta peau. La robe endommagée glisse, découvrant ton ventre et ton sein gauche dissimulé encore à moitié par ton soutien-gorge. J’émets un petit rire contrit, et toi, charmée par mon audace inhabituelle, tu me souris, de ton sourire que j’aime tant…
    
    — Alors, tu veux jouer à ça ? me dis-tu, faussement moqueuse.
    
    Tu t’approches de moi, tout près, mais sans me toucher. Nous sommes encore un peu haletantes. Je devine déjà la chaleur de ton corps si proche, et nos lèvres sont à deux doigts de s’effleurer. Mais tu ne m’embrasses pas, pas encore. Tu t’amuses avec moi, je sens ton souffle sur ma bouche et je sais qu’il ne tient qu’à moi d’avancer juste un peu pour que nos lèvres se rencontrent. Ton regard plonge intensément dans le mien, me mettant encore au défi. Tu me soumets longuement à ce supplice de Tantale, et je m’y adonne avec volupté, laissant monter le désir ...
«1234»