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Datte: 18/06/2019,
Catégories:
Divers,
Auteur: Calinchaud, Source: Xstory
Bonjour à tous...
Pour une fois, ce texte ne sera pas érotique, pas sexuel, bien que j’en ai publié beaucoup, sur ce site et d’autres, sur ce pseudo et d’autres aussi.
Ceux qui veulent lire mes textes et qui ne les trouvent pas peuvent toujours me le demander, mais ils sont tous publiés ici.
Approchant bientôt une autre décennie, né dans les années soixante, je voudrais vous exprimer ce que j’ai pu subir, et que sans doute, beaucoup d’autres que moi ont subi aussi.
Je constate que malgré la dépénalisation de l’homosexualité en 1981, le PACS puis ensuite le Mariage pour Tous qui a déchaîné des manifestations impensables, l’aversion envers les homosexuels, même si elle a diminué quand même, reste assez forte.
Certes, nos Lois nous protègent, l’Homophobie est un délit, reste un « Vice » pour beaucoup de « soi-disant » bien-pensants, même si l’ouverture se fait néanmoins à petits pas.
Le message que je voudrais faire passer, c’est que nous n’avons pas choisi d’être homo, nous le subissons, comme ceux qui détestent le chocolat alors que la majorité des gens l’adore et les exemples seraient multiples.
Je n’ai pas choisi de contempler la braguette de mon prof, alors que mes potes commençaient à reluquer les filles...
Je n’ai pas choisi d’être homo, comme ne l’ont pas choisi les Juifs aussi dans les années 30, les Arméniens en Turquie, ceux qui n’avaient pas la bonne couleur de peau aux États-Unis, ou ceux qui arrivaient en France dans les 30 Glorieuses, pour ...
... participer au développement de notre pays et parqués même pas comme des chiens.
Bien sûr, maintenant, tout cela est condamné, porté au Pilori, haï, honni...
Mais il existe toujours des Associations comme « le Refuge » et bien d’autres aidant de jeunes ados, foutus dehors même mineurs, par leurs propres parents, parce que ce n’est toujours pas dans la « Norme », en 2019...
Lorsque j’avais 20 ans, c’était beaucoup plus simple... Pas question pour les parents de subir cette honte... Et comme notre médecin avait certifié à ma mère qu’il n’existait ni potion magique, ni asile de fous, ni traitement pour me guérir de ce vice, alors, après de nombreux chantages au suicide de sa part, le mariage forcé était la seule solution.
A 20 ans, on bande facilement, même si le sexe n’est pas vraiment gros, et lorsque j’ai pu pénétrer pour la première fois celle qui allait être mon épouse, après pas mal d’efforts de sa part pour parvenir au résultat final, et bien... Mes parents avaient raison somme toute.
Le fait d’avoir eu un plaisir inouï lors de mon premier rapport avec un homme (Christian pour ceux qui ont lu le récit ici), homme hyper-viril, poilu comme je les aime, et qui m’a pénétré de toutes parts pendant presque 2 ans... Eh bien... Comme ils le disaient, ce n’était qu’une erreur de jeunesse, à l’adolescence, on se cherche toujours.
C’est donc convaincu que j’ai amené Mademoiselle devant Monsieur le Maire et à l’Autel.
Je préfère passer sur cette vie conjugale qui ...