Et si (2) - Histoires de Sexe

Et si (2)

... faudrait que vous la revissiez.
— Euh… oui madame, je vais faire ça.

Il s’agenouille sur le sol, ouvre la boîte à outils, la fouille et en sort un tournevis.

— Voilà qui va faire l’affaire !
— Et c’est quoi votre petit nom ?
— Paulo… madame.
— Paulo… quel joli nom ! Ça me fait du bien de voir quelqu’un, je passe mes journées toute seule et mon mari rentre si tard.

Je m’assieds sur le radiateur, mon peignoir tombe de chaque côté de mes jambes, il est à genoux juste à côté et me jette un coup d’œil de temps en temps. Qu’il serait facile de m’agenouiller à côté de lui et de l’embrasser, mais ce petit jeu me plaît. J’aime le regarder comme un étranger qu’il faudrait séduire, m’inventer un personnage loin de ce que je suis et me demander comment elle ferait pour effectivement séduire un ouvrier qui se présenterait à sa porte.

Il se redresse, range le tournevis dans la boîte à outils et se relève.

— Voilà, madame, ça devrait tenir. Je peux faire autre chose pour vous ?
— Non, c’est tout, mais je peux vous faire un petit café si vous avez le temps ?
— Ce ne serait pas de refus ma p’tite dame.

Il me fait un clin d’œil en disant cela et le petit sourire qui se dessine sur ses lèvres dit qu’il n’est pas insensible à ce nouveau jeu.

Dans la cuisine, je prépare le café, mon peignoir s’ouvre et laisse deviner la nuisette qui est en dessous. Je fais ma timide en remettant mon habillement en place sous son regard qui ne me quitte pas.

Nous sommes assis face à ...

... face à déguster notre café sans trop savoir comment engager la conversation…

— Comme je vous le disais, Paulo, ça me fait plaisir de voir quelqu’un.
— Votre mari rentre tard tous les soirs ?
— Oui… et quand il rentre, il est fatigué, il mange et s’assied devant la TV pendant que je range la cuisine.
— Avec une p’tite femme comme vous, il ne doit pas s’ennuyer pourtant…
— Oh… vous savez, voilà bien longtemps qu’il ne me regarde plus.
— Quelqu’un comme vous… on n’a qu’une envie, c’est de l’embrasser !
— Oh, mais pas lui ! Il ne me touche plus depuis des années… à se demander si mon corps fonctionne encore.
— Si vous voulez, ma p’tite dame, je peux faire une révision…
— Ah ? C’est possible ?
— Oh oui ! Mettez-vous debout !

Ses yeux polissons brillent, j’aime ce moment, je me lève et m’avance vers lui, je sens que ma chatte mouille déjà.

Ses doigts glissent sur mes lèvres et en forcent l’entrée, il cherche ma langue. Il approche et m’embrasse à pleine bouche pendant que ses doigts écartent mes lèvres et pénètrent aussi à l’intérieur. Puis ses mains descendent sur mes seins et les font sortir de leur emballage, il se saisit des bouts et les pince sans ménagement, j’étouffe un cri de douleur, mais c’est si bon.

— Vous avez l’air d’une sacrée petite salope… et la machine semble plutôt bien fonctionner ! Alors comme ça, votre mari ne vous touche plus ? Vous savez vous y prendre au moins ?
— Ça fait si longtemps… et je ne connais pas le plaisir.
— Ah bon ? Alors ...