1. Shadow - Première rencontre


    Datte: 04/03/2018, Catégories: voiture, fsoumise, hdomine, Oral init, Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe

    ... sont pas des warnings qui changeront quoi que ce soit. Elle demanda le calcul de l’itinéraire de retour puis regarda le chemin proposé. Elle ne pensait plus qu’à cela. Elle voulait jeter le GPS par la fenêtre. C’était de sa faute si elle était en retard. En même temps, au fond d’elle-même, elle savait que c’était de sa faute à elle. Elle n’avait qu’à suivre son instinct au lieu de croire aveuglément une machine. Il n’avait pourtant de cesse de lui répéter qu’elle n’avait pas assez confiance en elle. Pourquoi ne l’écoutait-elle pas ? Elle touchait l’écran tactile et remarqua que la machine comptait à nouveau la faire passer par le périphérique parisien pour revenir. Elle s’énerva toute seule. Elle n’avait d’yeux que pour le petit appareil. Elle ne rendait même plus compte de l’endroit où elle était.
    
    Ses pensées changèrent radicalement en une demi-seconde, lorsque la porte s’ouvrit et qu’il entra. D’un geste, elle rabaissa le rétroviseur intérieur et se rassit dans son siège, oubliant le GPS, oubliant le retard, oubliant tout, sinon de bien regarder devant elle pour ne pas le voir. Une seule pensée pénétrait ses pensées, l’emplissant : il est là. Il est là. Il est là. Elle n’y croyait pas. Son cœur s’était instantanément mis à battre frénétiquement et sa respiration s’était accélérée. Son GPS ? Oublié. Sa présence était tout ce qui lui importait désormais. Il referma la porte et son odeur envahit la voiture, faisant sourire la jeune femme.
    
    — Bonjour, Shadow, ...
    ... dit-il.
    
    Elle adorait sa voix. Elle l’avait déjà entendue par trois fois lors de conversations téléphoniques, mais, cette fois, il était avec elle, c’était réel. Elle prit une inspiration, tenta d’adoucir sa voix et de ne pas trembler, et répondit :
    
    — Bonjour, maître.
    
    Combien elle adorait prononcer ce mot ! Elle s’en était très vite rendue compte, dès la première conversation. Elle avait du mal à le croire. Il était là, en personne, avec elle. Il était 11h30 et il était là. C’était inimaginable.
    
    — Comment vas-tu ? demanda-t-il.
    
    D’habitude, elle répondait toujours « bien » par réflexe, parce que c’était ce que tout le monde attendait comme réponse, mais, avec lui, elle disait la vérité.
    
    — Pas très bien, en fait, répondit-elle.
    
    Oui, cette journée avait plutôt mal commencé. Après ses larmes sur le périphérique bouché, son arrivée en retard et maintenant la présence salvatrice de l’être attendu, c’était beaucoup d’émotions, trop pour qu’elle les intègre aussi rapidement.
    
    — Pourquoi as-tu arrêté les warnings ? demanda-t-il.
    
    Elle fut autant surprise par cette question qu’elle la fit sourire. S’il savait qu’elle les avait arrêtés, c’était donc qu’il la surveillait effectivement depuis quelque temps. En même temps, elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui pose la question.
    
    — Parce que j’ignorais combien de temps ma batterie pouvait tenir, répondit-elle. Ça fait déjà plus d’une demi-heure qu’ils fonctionnaient.
    — Le chauffage est allumé, répliqua-t-il.
    
    Elle n’y avait ...
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