Shadow - Première rencontre - Histoires de Sexe

Shadow - Première rencontre

... réfléchit un instant. Exprimer ses sentiments n’avait jamais été son fort. Cependant, pour lui, elle acceptait de faire cet effort. Elle décida donc de jouer cartes sur table, même si cela lui coûtait.

— Sincèrement, maître, je ne pensais pas aimer et en fait, j’ai adoré, alors que je m’attendais à l’inverse.
— Tu as aimé quoi ? Sucer ? Avaler ?

Elle réfléchit à la question. Elle n’en savait rien. Ne s’étant qu’à peine rendue compte de la présence du sperme dans sa bouche, le fait d’avaler ne lui avait pas semblé extraordinaire.

— Les deux, répondit-elle simplement.

Il laissa passer un petit silence avant de demander :

— Tu vas bien ?
— Oui, maître, répondit-il avec une totale sincérité.
— Mais tu n’es pas vidée ?

Elle secoua la tête.

— Tu aurais besoin de jouir pour cela.
— Oui, maître.
— Je ne te le donnerai pas.
— Bien, maître, dit-elle.

Cette réponse de son maître ne la surprenait pas. Elle ne s’était pas attendue à recevoir quoi que ce soit de sa part. Cela avait été plus ou moins clairement énoncé dans les conversations précédentes.

— Tu vas te toucher en arrivant chez toi ? demanda-t-il.

Elle sourit à cette question. Il le lui avait interdit depuis quatre jours alors qu’elle adorait cela. Cela lui avait très difficile les jours précédents alors elle espérait pouvoir le faire.

— Si vous me le permettez, oui, maître.

Il y eut un petit silence. Il jouait de cela à merveille. Il la laissait dans l’incertitude de la réponse à ...

... venir.

— Je te le permets, finit-il par annoncer.

Elle soupira d’aise.

— Tu m’enverras un mail en arrivant.
— Oui, maître, répondit-elle.

Elle comptait le faire de toute manière.

— Bien, maintenant, je vais repasser à l’arrière et tu vas me ramener.
— Bien, maître.

Il changea de place et une fois revenu derrière elle, il lui demanda d’ôter son bandeau. Elle obéit et mit quelques secondes à se faire à la luminosité. Lorsque ses yeux s’y firent, elle tendit le bandeau vers l’arrière.

— Tu peux le garder, annonça-t-il.

Elle sourit à cette phrase.

— Merci, maître, répondit-elle plus sincèrement que jamais.

Oui, ce geste la touchait beaucoup. Ce n’était pourtant qu’un simple foulard, mais c’était celui de son maître, celui qui lui avait bandé les yeux pendant leur première rencontre. Ce n’était pas n’importe quel bout de tissu. Elle le posa sur le siège passager. Il lui demanda alors de démarrer la voiture et de faire en sorte que la buée disparaisse. Elle obéit et rapidement, le pare-brise se libéra, dévoilant la forêt environnante. Effectivement, de l’extérieur, il était impossible de voir quoi que ce soit.

— Remets tes lunettes, dit-il en les lui tendant.

Elle les plaça.

— Tu te sens capable de conduire ?
— Oui, maître, répondit-elle.

Sa prudence la rassurait.

— Alors fais demi-tour, mais prends ton temps.

Elle hocha la tête et reprit la rue en sens inverse. Il la guida de manière toujours directive et précise jusqu’à la mairie où ...