Le gîte de l'amour
Datte: 13/06/2019,
Catégories:
fh,
grp,
fbi,
frousses,
couple,
extracon,
poilu(e)s,
bain,
campagne,
jardin,
hotel,
Collègues / Travail
douche,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
double,
échange,
piquepince,
Auteur: Drulin, Source: Revebebe
... c’était un excellent baiseur, qui était capable de donner du plaisir s’il était disposé. D’un autre côté, il pouvait te jeter comme un Kleenex usagé en plein coït en prenant seul son plaisir. Je l’ai expérimenté pour mon plaisir, mais aussi à mes dépens.
— Lorsqu’il a constaté que je prenais du plaisir avec une femme, ça l’a rendu furieux. Combien de fois j’ai entendu « Bah, naturellement, t’es gouine ! » pour un oui ou pour un non. Il n’a pas hésité à m’humilier devant mes parents en leur disant « Je crois que votre fille préfère les femmes ». Ma pauvre mère était effondrée ; elle, si catholique, ne pouvait pas même imaginer que sa fille puisse avoir des penchants lesbiens.
Michèle est en instance de divorce. Elle a pris cette décision de quitter son mari non pas à cause de ses incartades dont elle s’était fait une raison, mais à cause de la violence tant physique et psychologique qu’il lui faisait subir.
— Moi, je l’aimais toujours, explique-t-elle, mais ce n’était pas réciproque ; il ne me regardait plus. J’ai tout fait, pourtant. Je me suis dit que ça venait peut-être de moi, que je n’étais pas à la hauteur de ses exigences sexuelles. Alors j’ai accepté toutes les pratiques sexuelles qu’il désirait, même les plus avilissantes, dégradantes ou douloureuses. J’ai changé mon apparence physique en me rasant la foufoune, par exemple.
— Encore un mec qui voulait baiser avec une fille nubile, dit Emmanuelle en jetant un regard entendu à Jacques.
— Je me suis fait poser ...
... des bijoux sexuels au bout des tétons, et il s’en est fallu de peu que j’accepte un brillant sur le clito.
— Ce doit être terriblement douloureux ! ne peut s’empêcher de s’exclamer Jacques.
— Tu ne crois pas si bien dire. Si c’était à refaire, pour rien au monde je ne retenterais l’expérience. Je portais de la lingerie coquine qu’il me faisait acheter dans des sex-shops où les hommes présents me regardaient avec des yeux ronds comme des soucoupes. Pour me mettre au lit, je devais porter des tenues de Marie-couche-toi-là.
— Et malgré tous tes efforts, il ne s’intéressait pas à toi ?
— Rien n’y faisait. Puis il est devenu violent, verbalement dans un premier temps, jusqu’à ce qu’il porte la main sur moi. J’ai donc décidé que cela ne pouvait plus durer.
— Te voilà donc libre.
— Pas tant que cela. Je travaillais dans l’entreprise de mon mari. Du jour où j’ai demandé le divorce, j’ai été jetée dehors sans préavis. Il faut que je retrouve au plus vite un travail. Et comme mon ex est très connu dans la ville et la région de Grenoble, où nous habitons, il se fait un plaisir de me tailler une réputation à la mesure de la haine qu’il a pour moi. Il m’a même dit « Si tu veux gagner ta vie, tu n’as qu’à faire la pute, ça te décoincera peut-être. » La seule chose qui me rassure, c’est que nous n’avons pas d’enfants et qu’ils n’auront pas à supporter ce naufrage.
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Cette nuit-là, les deux femmes couchent ensemble, laissant Jacques seul dans le grand lit. Il n’émet aucun ...