1. Les outrances d'un prêtre


    Datte: 11/06/2019, Catégories: f, h, fh, ff, fbi, hplusag, uniforme, bizarre, amour, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme pied, Masturbation entreseins, Oral pénétratio, fsodo, hsodo, lavement, attache, BDSM / Fétichisme bougie, fouetfesse, init, théatre, Humour Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... épiderme.
    
    Elle
    
    Tendrement, elle lui présente un sein qu’il fait semblant de téter.
    
    Pour apaiser ta soif, abreuve-toi de l’eau
    
    Que je t’apporte ici et qui te réconforte,
    
    Toi dont le sacerdoce est au bout du rouleau
    
    Et dont tous les mensonges à présent t’insupportent.
    
    Si tu bois de cette eau, tu n’auras jamais soif :(15)
    
    C’est celle d’un amour puissant et véridique
    
    Qui te prend dans les tripes et le cœur, et décoiffe.
    
    Mais il faut pour cela que ton ego abdique.
    
    Prêtre
    
    Que veux-tu ? Je te donne en ma nuit tout mon corps ;
    
    Fais-en ce que tu veux : je m’offre en nourriture,
    
    À l’instar de Jésus, qui juste avant sa mort
    
    S’est donné tout entier, de lui-même, en pâture.
    
    Prends-moi totalement, fais de moi ton jouet :
    
    Je serai la poupée de ton jeu érotique.
    
    Toi que j’ai essayé bêtement de flouer,
    
    Mais je fus – je le sais maintenant – pathétique.
    
    Elle
    
    Cela ne suffit pas : je veux aussi ton cœur.
    
    Je te donne le mien qui est fort et sincère
    
    Car il aura fallu que l’amour soit vainqueur
    
    Pour t’ouvrir ce carcan clérical qui t’enserre.
    
    Je ferai découvrir ma vraie féminité
    
    À toi qui as voulu accéder à mes charmes
    
    De perverse façon. Bientôt l’infinité
    
    Des rapports amoureux effaceront tes larmes.
    
    Tiens, ta soutane est là ! Mettons-y donc le feu :
    
    Sur le cierge pascal il est joyeux qu’elle brûle.
    
    Je cacherai les cendres aux tréfonds de l’enfeu(16)
    
    Pour qu’il n’en reste plus la moindre molécule.
    
    Une ...
    ... page se tourne ; allons, viens, prends ma main :
    
    Nous allons vivre à deux d’une façon modeste,
    
    Mais nous aurons de beaux et tendres lendemains.
    
    Oublie donc cet habit : l’hypocrisie l’infeste.
    
    Nous irons dans les rues où toi, tu seras nu.
    
    La nuit protègera la passion érotique
    
    Que nous partagerons d’un coït continu :
    
    L’amour nous guidera comme un doux viatique.
    
    Dès demain nous ferons, réunis, un enfant,
    
    En attendant bientôt une célébration :
    
    Ce sera un mariage au printemps triomphant
    
    Qui verra notre union dans sa consécration.
    
    Un bel après-midi, en nous tenant la main
    
    Nous serons mariés par l’un de tes confrères
    
    Pour parcourir à deux notre amoureux chemin,
    
    Inventer pour nos vies un tendre itinéraire.
    
    Prêtre
    
    Cela ne se peut pas, car je serai chassé
    
    De l’Église à jamais : sauf exceptions très rares,
    
    Les prêtres défroqués ne peuvent embrasser
    
    Devant l’autel : cela offenserait la tiare.(17)
    
    Nous vivrons dans l’amour et dans la pauvreté,
    
    Cachés de l’ancien monde où j’ai connu ma gloire.
    
    Tu sembles méconnaître un peu la dureté
    
    De cette institution à la très longue histoire.
    
    Les hommes comme moi se retrouvent exclus
    
    De leur ancien milieu, condamnés au chômage.
    
    En dehors de l’Église, il n’est point de salut :
    
    C’est une trahison dont je paierai l’outrage.
    
    Elle
    
    Crois-tu ? Je saurai bien, comme toi dans la nuit,
    
    Convaincre et rallier très bientôt notre évêque.
    
    Celui-ci devra bien nous fournir ...