Transformations diverses
Datte: 03/03/2018,
Catégories:
fffh,
fbi,
grossexe,
hotel,
Transexuels
Humour
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... remettais à marcher tranquillement, ça ferait sans doute louche ; tout le personnel de vol avait été prévenu qu’ils auraient un mec en fauteuil à gérer. Bah tant pis, j’allais jouer le jeu, et puis voilà. Nos billets de classe affaire nous donnèrent le droit d’attendre l’heure de départ dans un beau petit salon privé d’Air France plutôt que de zoner devant les magasins détaxés. On but du champagne au large ; les filles étaient ravies.
On embarqua finalement dans un bel Airbus, en première. Aurélie et Azura n’étaient pas hyper rassurées de prendre l’avion et stressèrent un peu au moment du décollage. Mais la suite du vol se passa mieux ; le personnel était à nos petits soins, on avait plein de trucs à boire et à manger, plein d’autres trucs à lire et à regarder, plein de place. Je ne vis pas grand-chose du voyage, dormant presque tout du long.
Je me forçai encore à jouer la comédie dans mon fauteuil roulant jusqu’à ce que nous fussions tous sortis de l’aéroport de Saint-Martin, après avoir encore passé deux nouveaux contrôles, puis récupéré nos bagages. Détendu, j’abandonnai mon véhicule d’emprunt derrière un pilier et, aussi vite que me le permettait mon bide colossal, fonçai vers les chiottes les plus proches, avec la théière, pour que Bazouk me rende mon apparence véritable.
Ce fut encore épique. Il commença par vouloir me « dégonfler » ; il m’envoya un petit éclair bleuté qui me déclencha une longue série de flatulences tonitruantes. Mais au bout d’une ou ...
... deux minutes à péter de toutes mes forces sans résultat, je m’inquiétai quand même. Mon éminent génie reconnut que quelque chose clochait et se proposa de revoir son sortilège. Son second essai ajouta à mes pets interminables d’infâmes ballonnements et de longues éructations.
Peu à peu, cependant, mon bide se dégonflait effectivement. Toutefois, au rythme où ça allait, ça prendrait largement cinq bonnes minutes ; et ni mes rots ni mes gaz ne baissaient d’intensité. J’espérais vraiment qu’il n’y avait personne d’autre dans les chiottes.
Mais pendant ce temps, Bazouk décida qu’il allait me rendre mon visage d’antan. En moins de vingt secondes, je fus successivement affublé d’un gros nez, d’une nouvelle rangée de dents, d’un anneau nasal, d’un bec de lièvre, d’une sorte de trompe, et finalement d’une grande barbe à la ZZ-Top.
Je profitai d’un de ses soupirs de désespéré pour lui demander de m’endormir plutôt que d’assister à tous ses essais infructueux. Il acquiesça, et un nouvel éclair m’octroya une barbe drue qui s’épaissit jusqu’à toucher le sol et les parois de la cabine de chiottes dans laquelle je continuais de péter à tue-tête.
Et je perdis finalement connaissance.
Je m’éveillai quelque peu après sous le regard et le sourire satisfaits de Son Altesse Bazouk Premier, qui se dépêcha de me congratuler :
— Félicitations ! Te voilà redevenu toi-même…
Je ne m’emballai pas tout de suite, préférant aller vérifier cela par moi-même devant une glace. Mais ...