Vacances en camping-car (11)
Datte: 10/06/2019,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: burton195, Source: Xstory
... toi la fameuse Marion, je suppose ? Demande Gaby.
— La fameuse Marion ? Qu’est-ce que tu veux dire par-là ?
— Priscilla nous a tout raconté...
— Ah bon ?
Je regardai ensuite Priscilla qui souriait, puis.
— Tu leur as raconté quoi ?
— Les cochonneries qu’on a faites l’autre soir, répondit-elle, de but en blanc.
Je regardai aussitôt autour de nous pour voir si quelqu’un nous écoutait mais, étant donné la foule de personnes qui squattait les abords de la piscine, personne ne semblait faire attention à nous.
— Pourquoi tu leur as raconté ça ?
— Parce que ça m’a bien plu, et aussi parce que c’était pas banal de tomber sur un frère et une sœur comme vous deux !
— C’est vrai que vous avez l’air bizarres, dans la famille, rajouta Pauline.
— Pas bizarre, rectifia Priscilla, disons plutôt... bizarrement ouverts !
— Si on veut, oui...
— Tu veux venir avec nous, proposa Priscilla, on s’apprêtait à aller boire un verre chez Pauline...
— J’ai dit à mes parents que je resterais pas longtemps ici, donc...
— Donc quoi ? T’as peur qu’ils te punissent en te mettant au coin ? Demanda Gaby.
Décidément, elle a l’air hautaine, cette connasse, pensais-je à voix basse.
— Non, j’ai pas peur, mais...
— Mais quoi ? Enlève-toi le balai que t’as dans le cul, ça te ferait pas de mal !
— Calme-toi, Gaby, si elle veut pas venir, on va pas la forcer, fit Priscilla d’un ton qui se voulait apaisant.
Elle se tourna ensuite vers moi et me fit un ...
... signe de la main.
— Peut-être à plus tard, alors, me dit-elle avant de s’éloigner.
— Attendez !
Elles se tournèrent toutes les trois vers moi.
— OK, je viens, mais je resterais pas longtemps, dis-je en essayant de renouer mon maillot de bain dans mon dos.
— Comme tu voudras !
Priscilla se rapprocha de moi, et s’assit sur le bord du transat pour m’aider à nouer mon maillot de bain. Quand sa peau toucha la mienne, un courant électrique me traversa de haut en bas, et j’eus du mal à cacher mon trouble lorsque je me relevai et que je passai ma serviette autour de ma taille.
— Je vous suis, finis-je par dire.
— OK, c’est par là-bas.
Nous quittons aussitôt la piscine et nous dirigeons vers le haut du camping, un endroit que je n’avais pas encore visité, et dans lequel les toiles de tente, les caravanes et les camping-cars étaient remplacés par des mobile homes, des bungalows et des chalets en bois de toutes tailles.
— T’habites sur un de ces emplacements ? Je demande à Pauline.
— Ouais, mon père est blindé de thunes, donc on a cette chance-là...
Nous tournons à droite pour rejoindre un chemin parsemé de graviers et arrivons devant un mobile home qui avait l’air d’être quatre ou cinq fois plus grand que notre camping-car, et sur le devant duquel se trouvait une grande terrasse en bois.
— On y est, déclara Pauline en allant sur la terrasse.
— Tes parents sont là ? Je voudrais pas les déranger, et...
— Non, t’en fais pas, ils sont partis en ...