Les tabliers de cuisine
Datte: 09/06/2019,
Catégories:
fh,
grp,
jeunes,
couplus,
copains,
anniversai,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Oral
pénétratio,
échange,
jeu,
aliments,
fouetfesse,
nostalgie,
prememois,
entrecoup,
Auteur: SophieF., Source: Revebebe
Il pleuvait, dimanche après-midi. Les enfants étaient scotchés devant la télé. Virginie a tenu à m’aider à fourrer les assiettes dans le lave-vaisselle. Elle avait trouvé mon adresse par internet. Nous ne nous étions pas vues depuis quinze ou seize ans. Nostalgique, elle parlait du passé avec les banalités d’usage. Puis elle a sursauté :
— Et les tabliers de cuisine ? Tu te rappelles les tabliers de cuisine ?
— Oui. On avait tout juste vingt ans !
— Moi surtout ! Tu étais avec un certain Christophe. Qu’est-ce qu’il est devenu, celui-là ?
— Aucune idée ! Tu devrais le savoir mieux que moi.
— Tu m’en veux encore ?
— Je ne t’en ai jamais voulu, tu le sais bien.
Je la vois encore, cette affichette… La boutique avait notre âge, et cela nous avait amusés.
— Je te verrais bien avec un tablier comme ça. Mais rien d’autre dessous, bien sûr, m’a chuchoté Christophe.
On avait le choix entre un rouge et un bleu ; j’ai choisi un rouge. Il a fallu que je le mette aussitôt arrivée dans ma chambre. Avec rien d’autre dessous, bien sûr, si bien que Christophe déclara solennellement que j’avais le cul le plus bandant de toute la région Rhône-Alpes. Collé contre mon dos, il me plia sur la table, défit sa ceinture, descendit sur le plancher son jean et son slip et, sans autre forme de procès, les mains sur mes seins, me baisa en levrette. J’aurais apprécié un peu plus de préliminaires. Je mis le tablier dans l’armoire en me promettant de ne plus jamais le reprendre.
Pourtant, ...
... quelques jours plus tard, j’en ai vu d’identiques dans la devanture d’un bazar. Le prix en était modique. J’ai acheté un bleu. On a bien le droit de changer d’avis.
— Un cadeau pour toi, Christophe ! Je te verrais bien avec ce bleu. Mais rien d’autre dessous, bien sûr.
Ses yeux se mirent à briller.
— Tu mettras le tien, alors ?
— D’accord, mais tu ne me touches pas avant qu’on se couche.
J’étais dans la plus grande des anciennes chambres de bonnes d’un vieil immeuble de la rue Sainte-Opportune. Christophe était avec moi depuis un peu plus de six mois. Nous partagions le lit et les frais. Il y avait un coin cuisine, nous faisions donc la dînette le soir alors qu’à midi nous mangions au restaurant universitaire.
Christophe était séduisant, nu sous son tablier. Belles épaules et fesses musclées. J’ai préparé des croque-monsieur. Il a dit que c’était là tout un programme qui le faisait bander d’avance. Je lui ai répondu d’attendre un peu. Trois coups brefs ont été frappés à la porte qui s’est aussitôt ouverte. Virginie, ma voisine, venait ainsi de temps à autre, quand elle manquait de sel ou de vinaigrette. Frédéric l’accompagnait. Un grand blond, costaud. Ils étaient ensemble depuis quelques mois. Ce regard qu’il m’a lancé !
Il n’est jamais désagréable d’être désirée. Mais je n’avais pas l’intention de me laisser draguer par ce garçon. À vingt ans, on ne touche pas au copain d’une copine.
Hein, Virginie, on ne touche pas au copain d’une copine, ai-je pensé ...