1. Histoire d'une représentante


    Datte: 08/06/2019, Catégories: fh, fplusag, extracon, Collègues / Travail Oral préservati, pénétratio, confession, extraconj, Auteur: Sylvie, Source: Revebebe

    Bonjour, je m’appelle Sylvie, j’ai quarante-huit ans et suis mère de famille. Mariée depuis plus de vingt-huit ans avec mon mari d’abord, puis seule, j’avais déjà pris l’habitude de visiter régulièrement votre site pourtant, c’est la toute première fois que j’ose vous écrire.
    
    C’est un événement passé qui m’incite à le faire. Pour soulager ma conscience peut-être et aussi comprendre ce qui m’a amenée à avoir une aventure extraconjugale.
    
    Est-ce parce que c’est une situation qu’avec mon mari nous évoquions régulièrement lors de nos ébats amoureux et que nous fantasmions à ce sujet ? Je l’ignore.
    
    Nous avions abordé plus sérieusement cette éventualité et l’idée de me partager avec un autre homme m’excitait, mais lui tout comme moi, je pense, n’avions imaginé franchir le pas.
    
    J’étais vierge lorsque nous nous sommes rencontrés et sexuellement nous étions assez complémentaires toutefois, il semblait évident qu’il n’était pas totalement exempt de jalousie et quant à moi un peu trop pudique. Je ne m’imaginais pas capable de coucher avec un homme sans éprouver de sentiment. Je me trompais.
    
    En mai de l’année dernière, après plusieurs années de relâche, j’ai eu la chance (malgré tout…) de retrouver un CDD dans un cabinet de courtier en assurances. La jeune femme que j’étais appelée à remplacer cessait son activité pour cause de maternité. Après plusieurs années d’inactivité, il me fallait remettre le pied à l’étrier.
    
    C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de celui ...
    ... qui devait m’y aider, mais qui allait être, aussi, l’objet de mes turpitudes. Dès que je l’ai vu, j’ai tout de suite senti qu’il pouvait être dangereux. Célibataire, beau garçon, beau parleur (évidemment), mais avec ses vingt-sept ans à peine… je me croyais à l’abri de ce prédateur.
    
    David était là pour me mettre en relation avec une clientèle déjà fidèle que je devais démarcher régulièrement. Cependant bien vite, je me suis sentie dépassée par l’ampleur de la tâche.
    
    Manifestement, malgré son jeune âge, il était déjà bien intégré dans le circuit et faisait preuve d’un professionnalisme qui, au fil des jours, étalait de plus belle mon inexpérience.
    
    Le monde du travail a considérablement changé et je m’en rendais compte. Il en fut ainsi pendant plus de trois semaines, où chaque soir lorsque je rentrais, je me sentais au bord de la crise de nerfs, pleurant parfois sur mon statut qui me paraissait de plus en plus précaire.
    
    C’est vrai que financièrement, c’était assez motivant et le fait d’apporter moi aussi, ma contribution à l’amélioration de notre vie familiale, affirmait un peu plus mon autonomie.
    
    Puis un jour, à l’occasion du déjeuner que nous partagions, j’ai fait part à David de mon sentiment. J’étais au bord de la rupture. J’étais à des années-lumière de ce que j’avais professionnellement connu, etc.
    
    Gentiment sa main se posa quelques instants sur la mienne et un frisson traversa mon corps. Simple geste amical ou première approche ? Je ne savais que penser. ...
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