1. Pouilleux dérapeur


    Datte: 07/06/2019, Catégories: fh, copains, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme pied, Oral pénétratio, jeu, jeux, Auteur: Alphecar, Source: Revebebe

    ... J’ai dit que oui, bien-sûr, avec plaisir, ok pour un verre ou même un repas ensemble, histoire d’avoir un peu de temps cette fois (oui, moi aussi, je peux avoir de l’audace à mes heures). Je l’ai pris de court, alors il a proposé de venir me chercher à la fin de mon boulot. Et j’ai dit oui, bien-sûr, enchantée que j’étais. Et maintenant, me voilà chez lui, en train de jouer aux cartes et, c’est marrant, j’aime ça.
    
    Au début, il était prévu qu’on aille au resto, mais moi, je n’aime pas tellement les restos du coin, alors je lui ai demandé s’il n’y avait pas plutôt quelque chose à boire et à manger chez lui. Eh bien, à boire, au moins, il y avait, parce que je suis en train de finir ma deuxième margarita. D’ailleurs, je n’en refuserais pas une troisième si je n’avais pas peur de devenir vraiment trop bavarde et de commencer à dire de grosses bêtises.
    
    Bien entendu, on s’est déjà raconté beaucoup de choses : son boulot, le mien, mes études, pourquoi j’ai laissé tomber le cheval (fallait choisir entre ça et la danse),… Ses amies aussi et mes copains. Mon copain, en fait, parce que jusqu’ici, de vrai copain, je n’en ai eu qu’un. J’ai très vite précisé à Guillaume qu’on se voyait très peu et que ses jeux vidéo passaient avant moi.
    
    Je me suis rendu compte que je lui avais dit beaucoup de choses, en fait, et que sur lui, j’en savais très peu. Il m’a appris qu’il vivait seul, mais à voir la décoration de son appartement, j’ai bien compris qu’une femme a dû jouer un rôle ...
    ... important : il y a des tapis épais au sol, sur lesquels on est assis en ce moment d’ailleurs, les coussins foisonnent sur le divan, des aquarelles sont accrochées au mur, il y a des rideaux bordeaux et des voilages… Bref, on n’est pas vraiment chez un célibataire. En tout cas, on n’est pas chez Éric, mon soi-disant copain.
    
    C’était donc bien naturel de lui demander combien de temps il avait habité ici avec son amie, si elle était partie, si elle était partie depuis longtemps, pourquoi, et s’il voyait quelqu’un d’autre en ce moment. Il a rigolé, parlé d’un « feu roulant de questions » auquel je le soumettais (?!) et il a refusé de répondre. J’ai insisté et c’est là qu’il m’a fait cette proposition bizarre :
    
    — Tu connais le pouilleux, Christelle ?
    — Qui ça ?
    — Pas qui, quoi. Le pouilleux. Un jeu de cartes. Le but du jeu, c’est de faire des paires, et de ne pas rester avec le valet de pique, sinon on perd (ça rime).
    — Ça me rappelle quelque chose, oui. Mais tu veux pas qu’on fasse un pouilleux massacreur, quand même ? que j’ai demandé, un peu inquiète.
    — Non non non, ni massacreur ni déshabilleur, juste ciel !
    
    (Juste ciel : le genre de truc que je n’ai jamais entendu dire par personne d’autre que lui).
    
    — C’est un pouilleux différent, un pouilleux inquisiteur : celui qui gagne a droit de poser la question de son choix au perdant et l’autre est obligé de répondre par la vérité.
    — Mais qu’est-ce qui nous force à dire la vérité ?
    — Rien, c’est vrai. Mais quand on n’est pas ...
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