1. Rubans


    Datte: 05/06/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: byNellskitchen, Source: Literotica

    ... d'un ensemble qu'il m'avait offert un an plus tôt, lors de notre sixième anniversaire. «Si charmantes», me dis-je en les regardant scintiller. Tout semblait prêt.
    
    II.
    
    Un bruit de clés. Il était en train de s'escrimer sur la porte, tentant d'échapper la chaleur de ce vendredi, une vague torride qui l'avait laissé couvert de sueur, ruinant son humeur pour la journée. Il me fallait y remédier.
    
    Comprenez-moi, je n'avais pas besoin de grand chose ; un sourire suffisait, et malgré les restes de sa fureur de la journée, son sourire, ce soir, était agréable : plus chaleureux et invitant que ce à quoi je m'attendais. Son bonheur était si important. Je voyais bien qu'il était content d'être sorti de l'arène des marchés boursiers vacillants qui le motivait tout en le frustrant.
    
    «Coucou, mon cœur,» dis-je en m'approchant de lui.
    
    Nous nous échangeâmes deux baisers parfaitement chronométrés ; le sien d'abord, sur mon front, et le second, le mien, se posant sur ses lèvres. Le premier, le sien, s'attarda un moment - pas longtemps ; il avait un petit quelque chose en plus que j'adorais. L'aimer signifiait adorer son toucher. Il en a toujours été ainsi.
    
    «Hmm... Un bien bel accueil, monsieur Wall Street, murmurai-je en soulevant mon tablier pour lui présenter son MySpace personnel. Voudrais-tu une visite plus détaillée?»
    
    — Je pense que je viens de l'avoir.»
    
    Il sourit et son visage s'éclaira alors qu'il passa sa main entre mes cuisses. Ses doigts glissèrent dans mon ...
    ... intimité humide.
    
    «Il y en a plus, si tu veux goûter, murmurais-je sensuellement.
    
    — Oui... D'ailleurs, en parlant de ça...» Avança-t-il, prenant ma main dans la sienne et me faisant pirouetter sur place. Tournant ma tête, je l'observai alors que ses yeux traçaient ma nudité préméditée.
    
    «Tu aimes?
    
    — Maintenant je me souviens pourquoi tu m'as manqué autant aujourd'hui, dit-il.
    
    — Et donc? Tu aimes?
    
    — Est-ce que j'aime les jolies femmes qui ne portent qu'un tablier et des talons?
    
    — Et donc?»
    
    Je me faisais insistante maintenant.
    
    «Tu rigoles? Bien sûr. J'adore, concéda-t-il, me tirant vers lui et manipulant gentiment mes tétons.
    
    — Et... «les» femmes? Le raillai-je.
    
    — Une femme. C'est ce que je voulais dire, corrigea-t-il, se retirant dans la protection du singulier.
    
    — Je vois.»
    
    Coiffée, maquillée, et complètement dévêtue, si ce n'était un demi-tablier noir et des spartiates, je lui tendis son cocktail préféré.
    
    «Contente de voir que je t'ai manquée aujourd'hui, dis-je, me tenant sur la pointe des pieds pour arriver à sa hauteur, et passant ma langue sur le dessous de son oreille.
    
    — Dîner dans une demie-heure, ajoutai-je en passant mon doigt sur sa joue.
    
    III.
    
    La mise en scène lui plaisait, comme d'habitude. Elle rendait la vie un peu plus intéressante et cet homme appréciait les choses intéressantes ; surtout quand elles se trouvaient à la maison, avec moi.
    
    Il avait un goût pour l'incongru assez particulier pour un analyste boursier, et ...
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