1. L'enfer


    Datte: 05/06/2019, Catégories: fh, extracon, inconnu, cinéma, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, init, Humour Auteur: Vagant, Source: Revebebe

    ... mollet contre celui de Catherine. En sentant sa chaleur à travers le tissu, Catherine eut l’intime conviction qu’elle tenait son homme.
    
    Il n’y a que le premier pas qui coûte. Il ne s’était pas passé une minute après ce premier contact que leurs mains s’étaient invitées à la fête balbutiante. Celle de Catherine, d’abord, s’était posée sur le genou de son voisin. Elle sentait sous son jean la chaleur de cet homme, ses tressaillements quand ses doigts timides se perdirent entre ces jambes inconnues. Lui, il avait posé sa main sur la cuisse de Catherine, à la lisière de sa jupe. Pas une main conquérante, lourde de velléités libidinales, mais une main timide, une main comme par hasard, une main prête à s’excuser, une main incertaine jusqu’à l’improbable, une main l’air de rien, une main coupable : l’alliance à son doigt brillait comme le réquisitoire d’un procureur.
    
    Il osait cependant ; de plus en plus même. Il faut dire qu’elle l’encourageait, Catherine, avec ses yeux mi-clos, son souffle court et surtout ses doigts qui s’encanaillaient peu à peu. Après l’avoir effleurée, elle avait fini par lui tâter la bosse qui déformait son pantalon, comme on jauge un fruit mûr. Et mûr il l’était, tendu, gorgé de jus, plein de sucs qu’il lui tardait de déguster. Leurs regards s’emboîtèrent, brillants, humides, et leurs bouches s’agrafèrent dans un baiser aussi vif qu’une morsure. Il détacha presque aussitôt son visage de celui de Catherine, le recula un instant comme s’il s’était brûlé ...
    ... à sa fièvre, et regarda ses paupières closes sur la passion de ses lèvres entrouvertes, prêtes à l’accueillir comme une ostie. La messe était dite.
    
    Catherine eut juste le temps de cacher leur étreinte sous son manteau que les mains de son charmant voisin troussaient sa jupe sans vergogne. Ses doigts s’aventurèrent dans la touffeur de son entrecuisse, au-delà du nylon de ses bas, sur la chair frissonnante déjà. Là, tout n’était que langueur, furie de volupté. Toute cette envie impérieuse difficilement contenue par un triangle de soie, il la toucha du bout des doigts et en pressentit l’orageuse humidité. À peine avait-il frôlé son bouton qu’un éclair de plaisir foudroya Catherine, prise d’un spasme incontrôlable.
    
    Elle échappa à cette main inquisitrice de peur de ne pouvoir retenir ses râles, et elle se pencha sur la braguette qu’elle venait d’ouvrir. Elle y trouva un sexe dur, épais, noueux comme un bâton de berger, dont elle caressa les contours à travers un caleçon aux motifs hawaïens. La main de l’homme repartit à l’assaut, contourna son bras, enveloppa son sein, l’accueillit dans la paume de sa main, lourd comme un fruit mûr, avant d’en dégager la pointe saillante de son écrin de dentelle. Il fit rouler le téton entre le pouce et l’index tandis que Catherine baissait le pantalon de l’inconnu pour glisser sa main par en dessous, entre sa cuisse et le coton de son caleçon.
    
    Un gémissement impromptu lui échappa lorsqu’elle atteignit ses testicules. Elle joua doucement ...