1. Jeu matinal


    Datte: 02/06/2019, Catégories: fh, fsoumise, hdomine, Oral sm, attache, fsoumisah, Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe

    ... ma tête tout en jouant de ma langue. J’ai très peu de latitude. Chaque mouvement me demande une concentration intense.
    
    Les gorges profondes se succèdent. Il me laisse gérer et commence son petit-déjeuner sans s’intéresser plus à moi. Il rajoute le café dans le lait chaud sucré et remue avec une petite cuillère.
    
    Son sexe a déjà commencé à grossir. Sucer devient plus difficile. Je dois gérer ma respiration ainsi que les réactions naturelles de ma gorge. Je sens qu’il commence à apprécier.
    
    — Tu as oublié le miel, annonce-t-il soudain.
    
    Et je me fige.
    
    J’en tremble et surtout je m’en veux terriblement. Comment ai-je pu oublier ? Le pire est la déception dans sa voix. Il se recule. Sa queue quitte ma bouche et mes mains suivent le mouvement. Il se lève, attrape le pot de miel, avant de se remettre en position.
    
    Sa queue est à nouveau dans ma bouche. Je m’applique encore plus. Je veux lui plaire. Je veux le rendre fier. Je bascule parfois la tête sur le côté. Son gland s’écrase sur ma joue gauche, puis sur la droite avant de revenir au fond de ma gorge.
    
    Il mange sans se soucier de moi. Seule son érection me prouve qu’il apprécie ma fellation. Aucun son, il mange en silence. Il ne me touche pas, n’interagit pas avec moi. Je suis un objet, son bien et je fais mon travail.
    
    Je sais ce qu’il aime. Je suce, je lèche, je suçote son gland, je le prends profondément avant de sortir mes dents – sans serrer – sur sa hampe. J’obtiens un léger râle, preuve de son plaisir. ...
    ... L’a-t-il fait exprès ou bien n’a-t-il pas pu s’en empêcher ? Je l’ignore mais cela me remplit de joie. Je continue, alternant les positions, aspirant, relâchant. Ma langue bouge et effleure ses zones sensibles. Je le connais bien. Son érection est totale et je sens qu’il a dur à retenir ses grognements.
    
    Et soudain, il se lève. Il a fini son petit-déjeuner. Je reste interdite, prostrée. Je n’ai pas réussi. Il n’a pas joui. Je tremble. Je m’en veux. C’est mon rôle et j’ai échoué. Je suis frustrée.
    
    Il débarrasse la table, range les aliments puis sort de la cuisine sans s’intéresser à moi. Il me laisse seule. C’est ma punition. Il a choisi le mépris, le dédain. Son rejet me blesse mais je ne m’y oppose pas. La punition est méritée. Me voilà seule. Toujours attachée, je ne peux pas bouger. Je ne peux qu’attendre et penser. Je m’en veux tellement.
    
    Je sais qu’en cas de problème, je n’ai qu’à l’appeler et il viendra immédiatement. C’est une sécurité élémentaire. Je n’appelle pas. Je me sens mal mais c’est le but. Son dédain me touche profondément. Moi qui ne recherche que sa reconnaissance et son plaisir.
    
    Le choix de la punition n’est pas anodin. Il sait que je suis maso. Les punitions physiques sont davantage des récompenses pour moi. Mais ça, c’est douloureux, et pas comme j’aime.
    
    Je subis en silence. Je tremble, je suis au bord des larmes mais je ne me bats pas. C’est sa décision, son droit, son choix. Je n’ai pas à le remettre en cause.
    
    Combien de temps à rester ...