De chaudes études - 4 - Histoires de Sexe

De chaudes études - 4

... chaque moment de grâce soit gâché par quelqu’un, c’est Helen qui s’y colle, pour une fois sans faire de remarque graveleuse :

— Eh, les filles, j’ai trouvé des serviettes dans le placard !

Elle nous les lance et commence à se sécher de son côté. Par chance, elle n’a pas dû voir la poitrine de ma toute belle, sinon elle n’aurait sûrement pas agi ainsi. Nous commençons donc à nous essuyer quand nous entendons des voix dans le hall.

— Pfff, j’aime pas la pluie ! maugrée Drake.
— Ce que j’aime chez toi, réplique Warren, c’est ta propension à la bonne humeur et à l’optimisme.
— J’espère que les filles auront pris un parapluie, dit Shane. Sinon, on sera mal pour repartir.

Alors qu’il finit sa phrase, il débouche enfin dans la buanderie où nous nous étions réfugiées. Constatant l’état de nos vêtements et de nos cheveux, il rectifie en riant :

— Bon, ben on est marron les mecs, elles sont aussi bien équipées que nous ! Ça fait plaisir de te revoir, Helen. Surtout dans cette tenue !

Reposant sa serviette, Helen fait sa coquette et lorgne sur les beaux bras musclés de Shane :

— Moi aussi, ça me fait plaisir ! Et ça va, t’es toujours aussi mignon que dans mes souvenirs, ajoute-t-elle en venant se coller contre son torse.

Shane l’y accueille bien volontiers et baisse les épaules pour poser ses lèvres sur celles d’Helen. Les deux autres garçons arrivent et voient le couple déjà enlacé.

— Eh oh ! On avait dit que personne ne commençait avant les autres ! ...

... s’exclame Drake. Ah non, vous m’avez fait le coup hier, alors pas de raison, t’es privé de jeu !
— Ils ne font que s’embrasser, lui dis-je, en souvenir du bon vieux temps. Toi, tu nous avais collé ta queue sous le nez.
— Jenny a raison, fait remarquer Warren. Ce n’est pas la même chose.
— C’est pas juste !
— Drake, lance Helen qui s’est détachée de son bel athlète noir, tu as devant toi trois jolies jeunes filles toutes disposées à te laisser faire des folies de leur corps. Tu penses vraiment être en état de râler ? demande-t-elle en prenant un petit air innocent, baissant ses grands yeux noirs.

L’effet est immédiat : Drake rougit, bafouille et ne sait plus où se mettre. Les yeux et la voix font partie des premières et meilleures armes des femmes, m’a-t-elle appris, et j’ai déjà eu plusieurs occasions de voir à quel point c’est vrai.

— Euh… ouais… c’est pas faux.
— Quoi qu’il en soit, je pense que nous n’allons pas attaquer les réjouissances dans cette espèce de placard à balais, fait remarquer Warren. Nous devrions peut-être aller dans les douches ou les casiers, non ?

C’est une évidence. Aussi nous nous mettons tous en route vers les douches, traversant le même genre de couloirs qu’hier. On débouche dans les vestiaires principaux, côté casiers, mais nous nous arrêtons net quand nous nous rendons compte que nous n’y sommes pas seuls : des bruits proviennent des douches, là-bas au fond. Prudemment, Warren s’approche pour voir ce qu’il en est, avant de revenir, ...