De chaudes études - 4 - Histoires de Sexe

De chaudes études - 4

... et d’abord, que je ne te revoie pas traîner dans le coin !
— Mmmh.
— Hm. Oui. Voilà. Tu vas partir d’ici et, euh, moi aussi. Je m’en vais, voilà.
— Mmmh.

Et le vieux Jack, l’air totalement perdu, commence à s’en aller. Il nous passe devant, à Warren et moi, mais il est tellement à côté de ses pompes qu’il traverse l’allée sans nous voir et se prend la porte en sortant. Il a même oublié de se rhabiller avant de partir ! Quand on entend finalement claquer la porte du bâtiment, nous nous écroulons de rire à nouveau.

Helen, après avoir nettoyé ses fesses du sperme du concierge pervers, nous rejoint avec un large sourire.

— Alors, le spectacle vous a plu, mes chéries !
— T’es encore plus tordue que dans mon souvenir, rigole Shane.
— Je dois dire que je suis bluffé, reconnaît Warren.

Pour ma part, je tiens à la féliciter pour la façon dont elle a mené le vieux Jack en bateau :

— Tu le tenais vraiment à ta merci, Helen. Là, j’avoue, tu l’as totalement ridiculisé.
— Un jour tu y arriveras aussi, ma jolie padawan blondinette ! s’exclame-t-elle.
— Pas sûr qu’un jour je me mette à coucher avec des concierges fétichistes à l’hygiène douteuse, mais le compliment me touche.
— Moi, en tout cas, je suis sûre de ne jamais le faire, soupire Myriam. Mais j’avoue que c’était très instructif, Helen. Flippant, dégoûtant, mais instructif.
— C’est comme ça que je suis, faut me prendre comme je viens.
— Moi, je veux bien te prendre, intervient enfin Drake.
— Dis-donc, toi, ...

... le gronde Shane, on a vu ce que tu faisais, Jenny et moi. Tu mériterais un gage pour ce soir !
— Beuh ! Pas ma faute si Helen est si bandante. Et puis je l’aimais bien, moi, ce concierge. Il a au moins raison sur un point : pour faire ce qu’elle a fait, c’est vraiment une petite traînée.
— T’as raison, c’est normal qu’il te plaise bien, ce vieux pourri, fait Warren, c’est toi tout craché !
— Ouais, tu devrais même voir pour devenir son padawan récureur de douches et renifleur de maillots sales ! pleure de rire Shane.

Hilarité générale, moins un, Drake partant bouder dans son coin.

— Par contre, même si nous avons beaucoup appris de la performance d’Helen et découvert le futur métier de Drake, on a définitivement plus le temps pour ce midi, fais-je remarquer.
— Tant pis, on se garde pour ce soir ! J’espère vous avoir bien donné envie, se pavane Helen.
— En effet ! la rassure Shane. Bon, eh bien, du coup, on va manger ?

Et nous quittons tous les vestiaires pour aller à la cafétéria. La pluie diluvienne s’est changée en bruine entre-temps, toujours désagréable mais au moins plus facile à traverser. Et alors que nous courons entre les gouttes, Myriam me glisse :

— Quand même… je ne regrette rien d’hier, et pour ce soir non plus, mais si jamais un jour je commence à devenir aussi tordue qu’Helen… tu me frappes, ok ?
— Ok. À une seule condition.
— Quoi ?
— Que tu fasses pareil pour moi !

Et nous rions, nous rions, à en pleurer sous la pluie d’automne. Ah, ma ...