1. La secte du plaisir


    Datte: 28/05/2019, Catégories: ff, 69, init, policier, Auteur: Nicogarner, Source: Revebebe

    ... Rachel gémit comme une petite fille perdue.
    
    De nouveaux frissons la parcourent, encore plus violents. Il lui semble perdre la raison, se détacher de toute morale, toute pudeur, se jetant à corps perdu dans ce plaisir nouveau. Elle se cabre comme une jument en rut. Lucie, voyant la poitrine se gonfler de désir, n’y résiste pas, baisse la tête, saisissant avidement entre ses dents le bout des seins qu’elle agace insidieusement. Rachel râle de plaisir et de stupeur, encore abasourdie par la fureur de sa libido qui semble s’éveiller à des plaisirs interdits. C’est si nouveau et effrayant que cela la fait paniquer un instant. Elle a mis six mois avant de coucher avec son mari, et voilà qu’elle est prête à coucher la première nuit avec une femme. Sa propre sœur.
    
    — Non, non, je ne peux pas… dit-elle à haute voix comme pour se sortir d’un mauvais rêve.
    
    Mais Lucie, impitoyable, active la tension érotique en mêlant ses mains aux jeux buccaux, exerçant des caresses insistantes sur les deux seins, les dévorant littéralement. Rachel sent ses forces faiblir, bouleversée par les frissons qui naissent à l’extrémité de ses seins et descendent en vagues brûlantes vers son bas-ventre. Une chaleur diffuse l’irradie toute entière. Quand Lucie grignote les mamelons avec gourmandise, s’y attardant sadiquement, un frisson plus violent prend Rachel par surprise. Elle se tend brusquement, creusant les reins, appuyée sur les coudes, la tête penchée en arrière, et cette position fait saillir ...
    ... davantage ses seins.
    
    — Non, non, pas ça… gémit-elle, éperdue.
    
    Elle redoute ce qui risque d’arriver, un orgasme par cette seule caresse sur ses seins. Un point de non-retour aussi fulgurant que dévastateur, un plaisir auquel son mari n’a jamais réussi à la faire accéder, proche du but, mais il y manquait cette flamme, cette magie… Maintenant, ses seins semblent vivants, brûlants et frémissants, réagissant divinement bien aux attentions de Lucie qui, ravie de les sentir si sensibles, continue de les happer, léchant les pointes avec une avidité perverse, s’amusant sans relâche à les provoquer et exacerber jusqu’à l’insupportable.
    
    Un spasme la parcourt ; elle crie de stupeur, affolée par l’incroyable sensation qui la brûle, au bord d’un gouffre si vertigineux qu’elle va s’y laisser tomber, vacillante, tombe à la renverse, tremblante, gémissante, écartelée sur le lit, s’efforçant de retenir la houle qui anime son bas-ventre. Puis, mue par une peur presque religieuse de briser un tabou dont elle ne se remettra jamais, elle a la force de saisir entre ses mains le visage de sa sœur et la repousser fermement.
    
    — Stop, Lucie, c’est mal !
    
    Mais elle regrette aussitôt d’avoir détourné le visage de sa poitrine lorsqu’elle sent le souffle tiède de Lucie sur son ventre. Presque aussitôt, elle sent l’insidieux contact des lèvres qui frôlent l’intérieur de sa cuisse, au bord de l’aine. La bouche se faisant plus audacieuse, elle comprend que tout va dégénérer et qu’il lui faut de ...
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