La secte du plaisir
Datte: 28/05/2019,
Catégories:
ff,
69,
init,
policier,
Auteur: Nicogarner, Source: Revebebe
... se mêle à celle de Maud qui, terriblement émoustillée, émet un grand soupir quand elle perçoit sous sa paume le raidissement des tétons qui s’érigent de façon significative. En proie à une ardeur presque féroce, elle se met à caresser fiévreusement les seins avec une passion déchaînée, arrachant à Rachel des plaintes égarées. Cette dernière, consciente de son trouble grandissant et de son propre corps qui échappe à tout contrôle, se débat avec la force du désespoir, serrant les poings, se mordant les lèvres jusqu’au sang, cherchant à contrôler sa respiration sifflante de plus en plus forte. Elle s’arque en arrière d’un brusque sursaut avec un cri de révolte quand Maud se penche vers le bas pour chercher de sa bouche active le mamelon du sein gauche.
Rachel, affolée, ne lui en laisse pas le temps. Dans un geste désordonné, elle lève brutalement son genou gauche d’un brusque bond, atteignant Maud sur les côtes qui craquent sous le choc. Maud part en arrière avec un cri de douleur et se tord sur le lit, n’ayant pas la force de jeter un regard sur Rachel qui, superbe et hautaine dans sa nudité resplendissante, remet à la hâte de l’ordre dans sa tenue.
Malgré ses tremblements, Rachel s’est vite reprise, affichant un calme absolu. Elle inspire à fond avant de déclarer d’une voix ferme :
— Désolée, Maud, mais je ne suis pas gouine. Vous pouvez me dénoncer, me chasser, mais je n’appartiens à personne, et le chantage est une chose abominable ; c’est dégueulasse ce que vous ...
... faites ! Je ne céderai jamais !
Elle est tellement indignée que, sur la fin de la phrase, elle en perd son souffle.
Maud, les larmes aux yeux de douleur, se redresse tant bien que mal, se tenant toujours les côtes. Ses traits se déforment sous l’effet de la rage, dans un rictus abominable.
— Rachel, tu me le paieras ! Je te jure que tu vas le payer très cher !
Paniquée, Rachel sort de la chambre, s’efforçant de ne pas trahir sa peur par une retraite trop précipitée.
—ooOoo—
Tournant comme une lionne en cage, Rachel arpente sa chambre de long en large, poussant malgré elle des râles de fureur et de frustration. Ces deux derniers jours avaient été une torture morale insupportable. Craignant des représailles ou la vengeance de Maud, elle avait vécu dans la peur, s’attendant à chaque moment à être interpellée par les gardes pour subir le courroux de Maître ou de Maud. Mais rien ne s’était manifesté, ce qui la rendait encore plus méfiante et paranoïaque, toujours sur la défensive, à bout de nerfs. Et le plus intolérable avait été d’être privée de sa sœur qui, depuis, semblait avoir disparu. L’idée qu’elle pouvait être retenue contre son gré, simple hypothèse au début, s’était imposée de plus en plus à son esprit enfiévré. En subissant peut-être la vindicte de Maud qui s’acharnait et se vengeait sur elle, en attendant de s’en prendre à la vraie responsable…
Cette hypothèse lui donne envie de vomir. En sueur, elle décide de prendre une douche pour se remettre les ...