L'anniversaire de Samuel
Datte: 24/05/2019,
Catégories:
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Auteur: Frédichounet, Source: Revebebe
... le sien, sans doute pour me poser la question à laquelle je n’ai pas répondu, mais elle perd et se met à grogner comme un cochon. Tous le monde pleure de joie, maintenant, y compris elle.
Mais enfin, en essuyant ses yeux, elle parvient à me la poser, entre deux restes de rire :
— Oui… alors j’étais en train de te demander si tu pensais réellement qu’on devrait rajouter un couvert ?
— Euh… oui, j’crois qu’elles sont vraiment amies… Et puis, au moins là, ça comptera… j’veux dire… on aura une Asiatique, une Brésilienne, un Israélien, et trois Européen à table… Au fait, moi, j’suis à moitié Scandinave… ça compte ?
De nouveau amusée, Stéviana regarde les deux garçons et leur demande :
— Qu’est-c’que vous en pensez, les gars, fait-elle, en adoptant nos tournures de phrase, plutôt bien d’ailleurs. Ça compte ?
— On va dire qu’ouais, répond Luc, à la John Wayne.
— Et comment, old chap’, surenchérit Samuel, du même ton, en replaçant un chapeau imaginaire sur son front.
— J’ai décroché, là, avoue Stéviana. qu’est-c’qu’ils ont dit ?
— Ils ont dit qu’ça compte, lui réponds-je, souriante d’une oreille à l’autre.
Je suis contente, parce que c’est comme si on jouait, à notre façon à Luc et moi, mais à quatre, alors j’enchaîne :
— Y z’ont pas du tord-boyau dans ce saloon ?
— Ouais elle a raison, suit Luc, comprenant au quart de tour que j’aime ça. Moi, j’ai carrément l’impression d’avoir mangé le sable du désert, tellement j’ai soif !
— Le whisky est resté dans ...
... le saloon d’à côté, répond Samuel… Moi, j’y vais pas, parc’que j’crois qu’y a règlement de compte, là-bas !
— Laissez, bande de poules mouillées, j’y vais, proposé-je, en me levant.
— Dans le bar, à droite en rentrant… tu verras une bouteille de dix-huit ans d’âge. Elle appartenait à mon père…
— Non… on peut pas faire ça, réponds-je sortant du jeu, vraiment gênée.
— Et moi, j’crois qu’c’est exactement le bon soir pour s’en occuper… si tu vois c’que j’veux dire…
— T’es sûr ?
— Vas-y… sinon, tu s’ras qu’une poule-mouillée, toi aussi !
— Ok, espèce de rascal !
C’est le cœur léger que je me rends à la bibliothèque. Je fais mine d’ignorer la partie salon de lecture, repère le bar, m’y rends, m’accroupis, trouve la bouteille. Un léger tintement de verre se fait entendre quand je la ramène à moi. J’espère qu’elles n’ont rien entendu, vérifie l’étiquette. Bingo !
Quand je reviens sur mes pas, je ne peux faire autrement que de remarquer deux têtes dépassant du dossier du canapé blanc. Les cheveux sont en désordre, les yeux humides, ainsi que les lèvres.
— Psst, me fait Florence. Viens voir ma chérie, Kiko voudrait te demander quelque chose, poursuit-elle en agitant l’index de sa main droite.
Ça sent le piège à plein nez, mais la lueur de ses yeux m’oblige à y tomber… pieds et poings liés !
Je n’ai pas vraiment la démarche assurée quand j’avale la distance nous séparant. Je fais le tour du canapé et constate qu’elles sont poitrines nues, que leurs jupes sont ...