L'anniversaire de Samuel - Histoires de Sexe

L'anniversaire de Samuel

... demande-t-elle, les yeux un peu humides.
— Flo… je…
— Non… c’est pas grave, me coupe-t-elle. J’t’en veux pas… tu pouvais pas savoir que j’t’attends depuis presqu’un mois… Non non… laisse… Tu m’as embrassée comme j’en avais envie… alors j’peux t’attendre encore…
— Flo… j’te le dis à chaque fois que j’te regarde… tu le sais que je t’aime, n’est-ce pas ?

Elle ne répond pas mais me sourit, ses yeux dans les miens. Oh oui, elle le sait.

— Répète-le-lui, mon amour, s’immisce Jennifer.

Tous les deux, on se tourne vers elle. Ses yeux pleurent sur un sourire sans bornes, un bonheur qui la fait presque grimacer.

— Je vous aime, toutes les deux…

Pleurant à moitié Jennifer me dit, en pointant un doigt vers sa droite :

— Au fait, y a quelqu’un qui t’attend !

Je suis un peu gêné maintenant de découvrir Samuel tout nu. Stéviana s’est assise sur le tapis, tout près de sa tête. Ils me sourient, tous les deux émus par ce qui vient de se passer. Sam me tend les bras dans lesquels je me réfugie rougissant. Intimidé, je lui dis :

— On a pas besoin de se le dire, n’est-ce pas… On est des mecs nous…
— Et pourquoi on le dirait pas… Est-ce qu’on ne s’aime pas tous, plus ou moins… Moi, je te le dis : je t’aime Luc… Aime-moi, toi aussi… Fais-moi l’amour.

Je ne dis rien, mais sans doute voit-il ma physionomie changer, parce qu’il ajoute :

— Voilà… tu vois que tu comprends… Maintenant, admets-le… Tu as envie de moi…

Stéviana me caresse la joue, et dit, à son tour ...

... :

— N’aies pas peur… Aime-le et tu verras… Rien ne changera… Vous serez toujours les meilleurs amis du monde…
— Oui, c’est juste notre cercle d’amour qui va s’élargir un peu plus, ajoute Jennifer tout contre mon oreille.

Plus aucun mot n’est échangé maintenant. Samuel me fait descendre un peu, prend ma queue entre ses doigts, en affronte le gland à son anus… et me dit, simplement avec ses yeux de remonter l’embrasser. Je le fais, et oui : c’est aussi simple que ça. J’entre en lui, il grimace un peu, mais prend mes épaules dans ses bras et ma bouche dans la sienne.

Il a bien retenu la leçon puisqu’il me donne mon propre baiser, point par point. Moi, je m’en vais, comme à chaque fois, et c’est sans m’en rendre compte que j’imite le geste de l’amour. Il gémit dans ma bouche mais continue, s’ouvre, m’accompagne. Je caresse ses tempes, ses cheveux. Il ondule, me fait entrer plus profondément en lui, crie un peu. Sa verge, posée sur son ventre, ne me gêne pas vraiment. Je la branle avec mes abdominaux. Mes va-et-vient se font plus amples, plus profonds. Il crie plus fort maintenant, et je crie avec lui.

Plus rien n’existe que lui… et moi. J’essaie d’obtenir de mes coups de bite, des cris toujours plus forts de sa part. On flotte, juste tous les deux, ailleurs, quelque part… nulle part. Son corps tremble contre le mien, tremblant aussi. Loin, au fond de ma tête, je peux compter les contractions de sa queue tandis qu’il éjacule entre nous. Il a déjà abandonné ma bouche et ...