L'anniversaire de Samuel - Histoires de Sexe

L'anniversaire de Samuel

... de devant l’un de ses yeux, la repose à sa place initiale, et retourne au spectacle.

En fait, la première personne qui réagit, c’est Jennifer. Elle caresse de sa main droite la joue de sa Florence, hoche la tête une fois, comme pour répondre à une question, lui fait une bise sur les lèvres, puis la repousse gentiment. À quatre pattes, elle avance lentement, les yeux complètement "allumés", en direction de mon frère, tandis que l’abandonnée s’adosse au canapé blanc, toujours assise par terre.

Un genou et une main de part et d’autre du corps de l’homme en attente, elle remonte, en lui souriant, jusqu’à sa bouche qu’elle prend.

…

LUC :

Elle ne reste pas longtemps à m’embrasser, mais éloigne vite sa tête de la mienne, et dans un murmure :

— De qui tu as envie, mon chéri ?
— Je ne sais pas, lui réponds-je. Le plus… je ne sais pas…

Et c’est vrai que je ne parviens pas à trancher. Il est inutile que j’essaye de lui mentir, parce que, par sa question, elle m’a montré qu’elle savait.

— Tu peux avoir qui tu veux… il suffit que tu choisisses !
— Je ne sais… vraiment pas… Tu crois qu’il sera d’accord ?
— Oui… il t’a déjà dit qu’il était d’accord avec ses yeux… Il suffit que tu y ailles…
— Je peux… j’veux dire… ça te dérange pas ?
— Voyons mon amour, ne suis-je pas en train de te dire que tu fais ce que tu veux ?
— Je n’ose pas…
— Tu veux que je t’aide ?

Je ne peux pas empêcher mon regard de se faire suppliant, mais avant de me laisser, elle défait ...

... les boutons de ma chemise un à un, en reprenant ma bouche. Elle me laisse et me dit, en conduisant l’avenir vers un peu plus de désinvolture :

— Enlève-moi la mienne aussi, môssieu le brigand, c’est un ordre !
— Bien madame !

Quand j’ai sorti les pans de sa chemise, elle poursuit :

— T’as vu, il est tout neuf… il te plaît ?
— Woaw… sur toi, c’est encore plus magnifique !
— … Et le slip est assorti… tu veux le voir aussi ?

La lueur gourmande qu’elle lit dans mes yeux répond pour moi, et elle ajoute :

— Retire-moi ma jupe !

Effectivement, le tout est assorti. On pourrait presque croire que ses dessous ont été peints sur elle, tellement ils sont ajustés. Une petite partie pleine, dans les tons beige, est surmontée d’une dentelle noire très ajourée, que ce soit sur la partie haute de ses seins menus, ou le bombé de son mont de Vénus. Mais ce qui me met les glandes en ébullition, c’est le porte-jarretelles et les bas fumés, eux aussi assortis !

— Attends-moi, me murmure-t-elle, de la voix que je ne lui connais que lors de moments particuliers. Je ne serai pas longue…

Avant de me laisser, elle défait les boutons de ma braguette, et voyant la bosse sous mon caleçon, s’exclame :

— Eh ben dis-donc !
— Non… ne le touche pas… pitié, la supplié-je, quand je vois le geste de sa main.

Elle me sourit, une lueur amusée dans le regard, et je crois qu’elle va le faire quand même, mais elle ondule et avance, toujours tel un félin, en direction du canapé ...