1. Amour en musique 3


    Datte: 22/05/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Mysterious1991, Source: Hds

    ... couchait. Bien qu’ayant porté un appareil dentaire et eu quelques boutons d’acné sur son visage pendant l’adolescence, Laura avait toujours plu aux garçons. Sa poitrine déjà prometteuse devait y être, peut-être, pour quelque chose. Son premier partenaire, elle s’en souvenait encore bien. Elle avait seize ans. C’était l’été, au bord de la mer. Il s’appelait Antoine. Il lui avait tapé dans l’œil dès qu’elle l’avait vu. Bien qu’elle avait eu un peu mal, il avait été attentionné et lui avait donné un peu de plaisir. Pas d’orgasme la première fois, mais Antoine avait éveillé en elle le goût du plaisir.
    
    Les années ont passé. Les amants se sont succédé petit à petit. Et pourtant… Influencés par les films porno et par ces actrices qui avaient l’air d’accepter n’importe quel mot, n’importe quelle «caresse», n’importe quel position, quand ils avaient la jeune femme rousse dans leur bras et dans le lit, ils pensaient qu’il leur suffisait de reproduire ce qu’ils avaient maté pour la faire «grimper aux rideaux». Hypnotisés par les «nichons» de la «nana», ils les malaxaient et les trituraient. Ils croyaient ainsi qu’ils la faisaient jouir à coup sûr. Ils posaient leurs mains sur la vulve de la jeune femme, encore en quête de découverte, de désir et de plaisir. Ils croyaient lui donner du plaisir… Ce n’était pas le cas. Loin de là. Elle n’était pas une actrice… Elle est une femme avec ses fantasmes, ses désirs, ses goûts et ses préférences.
    
    Et, sa préférence du moment, c’était cet ...
    ... homme mystérieux que je suis-musicien et mélomane amateur-qui n’avait aucune idée du charme et de l’aura qu’il pouvait dégager. Je n’avais aucune idée de l’effet que je produisais chez la «petite» rousse: elle mouillait de désir, juste pour moi. Je ne savais pas que j’étais l’objet de ses fantasmes et de ses quêtes de plaisir(s) en solitaire.
    
    Elle en avait assez de ses solos orgasmiques. Le vibro ou le gode, ça comble mais ça va cinq minutes. Elle voulait que nos instruments s’accordent ensemble et composent un duo d’un nouveau style, une symphonie inédite ponctuée de soupirs, de râles, de gémissements, de cris. Un hymne au plaisir, au sexe, à l’amour libre.
    
    La sophro post-concert m’avait fait beaucoup de bien. Elle m’avait revitalisé même si elle avait été interrompue par cette créature de sexe féminin, rousse, à côté de qui j’étais dans la voiture. Il était entre 23 heures et minuit. Je n’avais aucune idée de l’heure exacte. A vrai dire, c’était le dernier de mes soucis. Et je ne pensais même pas au groupe qui devait probablement être en train de se bourrer la gueule. S’ils étaient, en plus, en galante compagnie… Tant mieux pour eux.
    
    Au volant de sa Clio, Laura était une conductrice prudente. Elle aimait écouter de la musique tout en marquant le rythme, en pianotant sur le volant. Elle avait connecté une clé USB. Un morceau démarre. Beats électroniques et synthés mis en avant: Blue Monday de New Order. Laura chantonnait tout en restant concentrée sur sa conduite. Elle ...
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