Départ de feu
Datte: 20/05/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
uniforme,
jardin,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pénétratio,
jeu,
Auteur: Nono, Source: Revebebe
... progression.
Nadia n’est pas en reste et se tend et se cambre à s’en casser la colonne, lâchant un râle interminable.
— Je ne voulais pas vous déranger, mais on a presque fini, là.
Oui, ben pas nous, mon vieux ! Je ne voulais pas déranger, qu’il dit. Je souris car peut-être a-t-il entendu, peut-être sait-il qu’il pourrait déranger. L’hypothèse m’amuse. Je termine mon invasion de Nadia d’un dernier mouvement un peu vif.
— Ohh, lâche-t-elle de façon plus sonore. Elle se tourne vers moi d’un air horrifié.
De l’autre côté, l’agent se racle la gorge.
— Hum… C’était pour le tuyau, vous préférez peut-être que je le passe par-dessus le mur… pour… pour pas vous déranger.
Décidément, il est plus qu’attentionné, le bonhomme. Nadia a compris et se met à pouffer. Plus par jeu que par remontrance, je la pilonne d’un coup qui la colle à l’arbre.
— Salaud, lâche-t-elle dans un souffle, mais avec un sourire qui montre qu’elle n’en pense pas un mot.
Alors, libéré dans ma tête et bien décidé cette fois à ne pas vivre un coïtus interruptus, je plonge avec ardeur dans les chairs de ma belle victime qui ne se plaint que de manière fort langoureuse. J’imagine de l’autre côté du mur les pensées de l’homme de loi, réduit à un voyeurisme aveugle. Ne jouons pas trop avec le feu toutefois, ça suffit pour ce soir.
— Ah, oui, vous disiez… le tuyau… oui, attendez que je m’approche pour le réceptionner.
En fait d’approche, les bruits que notre interlocuteur entend sont ...
... plutôt ceux d’une charge. Une charge légère, je ne sais pas, mais héroïque peut-être, érotique sûrement, à l’assaut de gorges et de défilés inconnus. Nadia a bien des difficultés à rester agrippée à l’arbre tant je la brutalise avec un plaisir partagé. J’en aurais presque oublié le côté purement endocrinien qui me poussait à presser le mouvement, mais décidément on ne joue pas impunément avec le feu…
— Vous n’avez rien à craindre, je l’ai parfaitement éteint, insiste l’homme au tuyau. Parce que, si on ne fait pas attention, il continue de couver et il finit par vous péter à la gueule, vous savez !
Je comprends, il voudrait bien partir, le brave homme, et moi j’ai tendance à l’oublier, focalisé par ce qui risque de nous péter, mais pas à la gueule…
Et puis, si je ne veux pas que Nadia s’arrache les mains sur l’arbre…
— Bon, ben alors, on envoie tout ! annonçai-je à tue-tête.
Et, dans la seconde, je plaque Nadia contre l’arbre qui n’en a peut-être jamais connu autant, déversant en elle les effets de toute la tension de la soirée. Ma main sur sa bouche n’était pas superflue. Hormis le plaisir de cette douce domination, je pouvais la pilonner sans trop craindre que ses plaintes ne deviennent indécentes. De toute façon, je crois que notre voisin de soirée avait décidé de faire la sourde oreille, et il sifflotait en renvoyant le tuyau avec le plus de vacarme possible.
Lorsque le dernier morceau de tuyau retombe de notre côté du mur, seules nos respirations trahissent ...