Marylène se réveille ! - Histoires de Sexe

Marylène se réveille !

... culotte dénouée et j’aimerais que tu me l’offres en souvenir : j’ai envie de la garder dans un tiroir de ma table de nuit.
— Elle est à toi, mais avant… coupe !

Il cisaille la dentelle sur les deux côtés et place le fond qui a reçu ma première coulée de cyprine entre mes poignets, puis les tours de cuisses séparées en deux par les ciseaux lui permettent de lier mes mains.

— Continue à me dévêtir, mon amour ; le soutien-gorge attachera mes chevilles.

Solennellement, d’un coup de ciseaux, le soutien-gorge s’ouvre en deux entre mes seins. Avec délicatesse, il s’applique ensuite à couper les bretelles en haut de mes épaules. Quelques secondes plus tard, le nœud qui retient mon étole sur mes hanches est défait et les bords du tissu tombent en recouvrant la table basse.

— Soulève un peu ton dos, ma chérie, s’il te plaît, pour que je retire ton soutien-gorge.
— Me voilà maintenant devenue ta prisonnière ; il ne te reste plus qu’à attacher mes mollets.
— Bourreau d’amour, c’est dans mes cordes !

Là, il les fait à la Marylène, ses petits jeux de mots et ça me fait sourire car, pour appuyer ses paroles, il a attendu de me délivrer du reste de mon soutien-gorge et de tendre entre ses mains les liens improvisés.

— Attache-moi bien, surtout !
— Oui, mais tu me dis si je serre trop fort.

Le jeu est tout à fait agréable, et de me sentir ainsi pieds et poings liés me donne très envie de faire l’amour. Je ferme les yeux et je m’abandonne sous le regard de mon ...

... mari.

Sa main parcourt mon ventre, mes seins, mes bras en effleurements plein de tendresse, puis il embrasse ma poitrine et gobe littéralement mes tétons.

— Prends-les encore plus dans ta bouche !

À présent il les dévore, les tète goulûment et je gémis. C’est banal, mais quand j’ai du plaisir, je ne sais faire que ça : être sonore, même très sonore, bruyante à faire des vocalises agréablement mélodieuses ; et comme mon homme apprécie, je n’ai aucune gêne à me laisser aller spontanément. Mais ce n’est pas encore le moment, puisqu’il a quelque chose à faire avant :

— Il ne te reste qu’à prendre la feuille où est écrit mon vœu ; tu as une semaine tout entière pour le réaliser et tenir ta promesse, puisque je t’ai enflammé.
— Chose promise, chose due et amplement méritée. Mais tu sais, Marylène, si tu m’avais tout simplement demandé de te faire plaisir et réaliser ce qui te tenait à cœur, je l’aurai fait.
— Mais… le charme, la conquête, le jeu en toute complicité, et l’envie plus forte que tout, n’est-ce pas plus agréable ?
— Indéniablement oui. Où est-elle, cette feuille ?
— Cherche !
— Où ça ?
— Où tu veux, pourvu que tu ne me laisses pas refroidir.
— Sur toi, alors ?
— Avec le jeu :« tu chauffes quand tu te rapproches et tu refroidis quand tu t’éloignes ».
— Ta tête est vraiment bien pleine d’idées surprenantes, Marylène, ma chérie !
— Pas que… ma tête, pas que ! Parce que là… tu t’éloignes !

Christophe m’observe un bref instant et, en me voyant rougir, il ...