L'Île de Marana Chapitre 12
Datte: 18/05/2019,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: byOmegaNu, Source: Literotica
Je suis réveillé par quatre Grandes Prêtresses qui me libèrent et m'emmènent en laisse sur le bateau. Je suis attaché encore et nous partons.
Au loin, je vois le bateau des filles. Un bateau normal.
โ Esclave, me crient-elles, tu t'amuses?
Lorsque nous arrivons à l'île, je les vois accoster loin de l'endroit où nous allons, et nous passons sous l'eau de la cascade, de l'eau dorée qui caresse et ne mouille pas. On dirait des plumes. Tout est brillant en or, avec des plumes ou des fleurs blanches. Le bateau s'arrête à un rocher et nous descendons. Tenu en laisse par les quatre femmes, je monte une sorte d'escalier qui mène à un couloir fait de blocs d'or.
โ Tu aimes l'or?
โ C'est joli.
โ Et si tu pouvais le voler?
โ Je ne le ferai pas.
โ Pourquoi?
โ Je ne sais pas, je ne veux pas d'or, je ne cours pas après les richesses.
โ C'est bien.
โ Un esclave ne doit rien posséder, complète une autre.
Nous continuons notre chemin, tout droit dans des briques d'or. Elles marchent autour de moi et nous arrivons à un enfoncement, nous passons dans l'eau. Elles passent sur le côté mais je dois aller dans l'eau dorée. Encore marcher. Cette fois, je dois être à quatre pattes. Puis nous arrivons à une sorte de porte. Elles me détachent.
โ Voilà, tu vas entrer tout seul. Si tout va bien une déesse viendra te voir.
โ N'aie pas peur, tout se passera bien. Quoiqu'il arrive, tu ressortiras de là vivant. Aucun mâle n'est jamais arrivé jusqu'ici.
J'avance ...
... tout seul, anxieux. Je me retrouve dans une sorte de monde blanc, tout blanc, je flotte, je suis dans rien.
โ Arno, fait une belle voix résonnant de partout.
Je regarde.
Il n'y a personne.
โ Arno, aie la foi, donne-moi la main.
Je tends la main, et je vois soudain sortir comme d'un brouillard une main noire beaucoup plus grande que la mienne, elle se serre sur la mienne, puis prend ma taille et se referme sur moi. Je me sens emmené rapidement, mais sans repère, impossible de savoir. Pas de vent pour me dire la vitesse, pas de haut ni de bas, rien, le néant blanc et une main géante qui me tient la taille. La main continue sur un poignet qui se perd dans le néant blanc.
Et j'atterris.
Je suis dans de l'herbe verte très douce. Je me relève. Devant moi, j'ai une femme noire géante. Elle doit bien faire cinq mètres de haut, je lui arrive au genou. Elle est vêtue d'une tunique blanche et ses cheveux sont longs et dorés. C'est la plus belle femme que je n'aie jamais vue, elle irradie de beauté, elle est divine. Est-ce une déesse? Est-ce que ces histoires divines sont réelles?
โ Arno, je suis la déesse H'Arhia, déesse-mère de Marana.
Je m'agenouille. Je ne sais que dire ou faire. Je me retrouve à genoux le visage sur son pied droit.
โ Tu peux te relever petit garçon, j'attendais ta venue depuis des millénaires.
โ Vous m'attendiez? Vous êtes vraiment une déesse?
โ Oui. Une déesse Mar. J'ai dormi des millénaires en t'attendant.
โ Pourquoi moi?
โ ...