1. Hadès


    Datte: 15/05/2019, Catégories: fh, préservati, pénétratio, hfisté, attache, Humour policier, aventure, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... Bastion, mais on le refourgue à qui ?
    — Serval. Elle a déjà enquêté sur une affaire où notre client se trouvait mêlé.
    
    ~~oOo~~
    
    L’opération se déroula comme sur des roulettes, même si quelques sbires réussirent à s’enfuir. Quelques coups de feu furent tirés, sans gros dommages : un ou deux blessés parmi les trafiquants. Cette multinationale du crime dirigée par un Mexicain, Jorge Martinez y Calzon, possédait des ramifications en Europe, en particulier en France, dont il semblait vouloir faire sa plaque tournante.
    
    Marika et son équipe venaient de se rendre compte que l’une des personnes arrêtées se trouvait être le fils du patron, Federico Martinez ; le big boss avait dépêché sur place son fils pour organiser un réseau avec la pègre locale, et aussi s’ouvrir des portes grâce à quelques politiciens véreux. Le secrétaire particulier d’un sénateur faisait partie de la prise ; ledit sénateur s’était déjà fendu d’un communiqué certifiant haut et fort qu’il désavouait son collaborateur et n’avait rien à voir avec ses amitiés délétères.
    
    La commissaire allait mener son interrogatoire sur le dénommé Federico quand des collègues tout énervés firent irruption dans son bureau.
    
    — Devinez qui on vous amène !
    — Je sais pas, moi… Le père Noël, un Martien ?
    — Hadès.
    — Ne me faites pas rire, j’ai des règles douloureuses.
    — Les rares photos qu’on a de lui concordent avec ce gars…
    — Mais ?
    — On a comparé avec les traces ADN que vous aviez relevées lors de votre enquête : ça ...
    ... ne matche pas.
    — Bon, d’accord, je vous le prends, mais j’ai un Mexicain sur le grill ; je m’occuperai de votre dieu des enfers plus tard.
    
    Elle se rendit dans la salle d’interrogatoire où l’attendait le fils du truand mexicain. Le gars ne dépassait pas les vingt-cinq ans. Brun, râblé, l’air suffisant, à la limite provocateur.
    
    — Dans quelques heures, un avocat va venir. Il me fera sortir d’ici et vous fera regretter de m’y avoir fourré.
    — Nous ne sommes pas dans une série américaine ; ici, les avocats n’interviennent que bien plus tard. Et avec ce que nous avons trouvé comme armes et drogues dans votre planque, sans compter les documents que nous avons saisis, vous sortirez d’ici trente ans… si vous sortez.
    
    Le mafieux la toisa d’un air narquois.
    
    — Chez nous, les flics, on les bute. Mais toi, peut-être qu’on te baisera avant.
    
    Rompue à toutes les provocations, Marika ne répondit pas.
    
    Son téléphone vibra. Son téléphone personnel, celui qui n’était utilisé que par quelques amis et sa fille. Elle vit que l’appel émanait de Yona, qui connaissait la consigne : ne pas déranger maman au boulot. Si elle y dérogeait, c’est que l’affaire était d’importance.
    
    Elle sortit de la salle d’interrogatoire et prit l’appel.
    
    — Maman, maman, ils vont me faire mal !
    — Ma chérie, ma chérie…
    
    Elle entendit l’appareil changer de mains.
    
    — Écoute bien, fliquette : tu fais sortir mon fils de prison, sinon je te renvoie ta fille par petits bouts, en kit.¿Entendido?
    — Mais…
    — ...
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