Avec des amies comme ça… (26)
Datte: 15/05/2019,
Catégories:
Trash,
Auteur: Victor_lepieux, Source: Xstory
... te retrouver coupée en morceau ?!
— Non... désolée... »
J’ouvris le panneau de la benne et sentis les effluves de nourritures s’en dégager. Les camions-poubelles ne venaient qu’une fois par semaine, et cela faisait bien quatre jours que la bouffe macérait dans le conteneur. Lisa grimaça quand elle s’en approcha, je pouvais voir qu’elle devenait verte. Je la poussais au cul pour la faire passer basculer par l’ouverture en hauteur, elle tomba dans les ordures.
« Cache-toi bien sous les sacs. Il ne faut pas qu’on puisse te voir !
— Mais ça pue trop là-dedans ! Je vais jamais tenir !
— Prend ça comme une chance ; dis-toi que tu as encore un nez, c’est mieux que de te la faire arracher à la tenaille par un gang. »
Je refermais le panneau alors que Lisa en était encore à se plaindre. Il faisait chaud, les détritus devaient être en train de fermenter et Lisa était coincée parmi eux, elle allait suffoquer lors des prochaines heures. Cela me mit du baume au cœur. Lisa avec les ordures, elle n’avait jamais été autant à sa place.
Je retournais en cours, et suivis les explications du prof de français sur Maupassant. Ça parlait de Normandie et d’air frais, c’était amusant d’être la seule à savoir qu’au même moment une des élèves était enfouie sous une montagne de déchets et respirait une odeur à vous retourner le cœur.
Je revins la chercher quatre heures plus tard. Quand j’ouvris le panneau d’ouverture, je fus assez satisfaite de ni la voir ni l’entendre. Elle ...
... appliquait mes conseils à la lettre, se cachant au milieu des immondices jusqu’à devenir invisible. J’imaginais la peur qu’elle devait ressentir. Elle devait se demander si c’était moi qui ouvrais, ou un des membres de l’affreux gang…
« Lisa, c’est moi, Cécile…
— Cécile ! Il faut que je sorte TOUT DE SUITE ! je crois que si je reste une minute de plus je vais crever.
— Alors sors, je n’ai pas été suivi, t’es tranquille pour l’instant. »
Je vis Lisa se dégager péniblement des sacs-poubelle, et lever les bras pour se hisser hors de la benne. Sa figure était décomposée. Elle puait tellement que je pouvais presque voir des miasmes se dégager de ses vêtements. Je lui fis signe de ne pas bouger. À côté il y avait un tuyau d’arrosage dont les employés se servaient pour nettoyer le sol une fois les camions de ramassage partis. Je m’en servis pour l’arroser de la tête aux pieds, prenant grand soin de bien lui asperger la chatte et les nichons. L’eau était froide et elle se mit à grelotter après s’être fait asperger.
« Mets ces vêtements… ils sont secs, et tu seras moins reconnaissable…
— Merci Cécile… sans toi, je… »
Elle se tut quand elle reconnut les habits, c’était un des uniformes de salope que mes amies m’avaient auparavant "offerts". Elle me regarda comme si je lui faisais une mauvaise blague. Mais je gardais mon visage mon plus sérieux et lui dit « Qu’est-ce qu’il y a ? Ce n’est pas assez bien pour toi ? Tu sais bien que c’est pourtant les seuls habits que j’ai ...