Rupture
Datte: 13/05/2019,
Catégories:
fh,
amour,
revede,
pénétratio,
init,
Auteur: Jeff, Source: Revebebe
... son clitoris, a plongé sa bouche et sa langue entre les lèvres de son intimité. Il la fouille, l’aspire, la boit. Nathalie a attrapé son oreiller et le mord à pleines dents pour étouffer les cris de son plaisir et ne pas réveiller les enfants qui dorment dans leurs chambres. Marc masturbe son clitoris, aspire son intimité, la fouille de sa langue, et aventure maintenant ses doigts vers son petit trou dont il vrille l’entrée. Nathalie se cambre, se tend et se contorsionne sous les caresses osées de son époux. Elle lâche de longs jets de plaisir qui trempent Marc et se répandent sur les draps.
Ahanante, le ventre secoué de longs spasmes, Nathalie supplie Marc de venir la pénétrer.
Marc surplombe son épouse et s’emploie à la pénétrer lentement, faisant monter doucement des vagues de volupté en eux. Mais avant d’atteindre le point de non-retour, Nathalie le supplie de changer de position. Marc sait que celle qu’elle préfère, c’est par derrière, quand il la maintient avec ses mains sur les hanches et la pénètre sauvagement. Dans cette position, elle peut achever de se caresser tout en sentant son époux lui pilonner le ventre. Déjà, leurs corps ont retrouvé leurs positions respectives et habituelles. Marc s’enfonce en elle, tandis que la main de Nathalie s’active sous son ventre. La tête dans l’oreiller elle souffle et geint son plaisir qui finit par éclater et la tétaniser.
Bien que le lit puisse ressembler à un champ de bataille, les deux époux s’endorment, emboîtés l’un ...
... dans l’autre, repus, heureux.
Premier levé de la maisonnée, premier prêt, Marc avale rapidement son petit-déjeuner avec le reste de la famille qui s’éveille doucement. Il sait qu’une longue semaine de travail commence et qu’ensuite, se sont dix journées de vacances qui l’attendent. Alors il s’empresse d’embrasser tout le monde et se précipite sur la route, rejoignant des milliers de ses contemporains qui, comme lui, sont pris dans les embouteillages. En sourdine, la radio de bord égrène son flot de catastrophes quotidiennes. Sans trop râler, sans trop pester contre les bouchons, Marc en profite pour faire, intérieurement, le point. Comme souvent, dans la solitude de sa voiture, protégé du monde extérieur, isolé de tous, il peut réfléchir.
Il pense à Nathalie, à leur dernière séance d’amour : toujours la même chose, quand elle veut, où elle veut et comme elle veut… Il pense à ses enfants, leur réussite scolaire, la tendre complicité qui les unit. Il pense à sa famille et surtout à son boulot : ces clients qu’il aime bien, et ceux qu’il enverrait facilement se faire pendre ailleurs. Il réfléchit à cette vie, calme, sereine, tranquille. Une vie organisée qui fonctionne comme un mouvement d’horlogerie suisse, sans que le moindre grain de sable ne vienne en perturber les rouages.
Et sans lâcher le pied de la pédale d’embrayage, il avance doucement, suivant le flot des voitures. Machinalement, il accélère dès qu’il le peut, freine au dernier moment.
Mais cette fois, le ...