1. La folle journée de Lioubov (3)


    Datte: 12/05/2019, Catégories: Erotique, Auteur: megalosex, Source: Xstory

    Visiblement quelqu’un voulait lui parler, mais Erika ne lui en avait soufflé mot. Il saisit l’appareil et le porta à son oreille. Une voix métallique, avec un accent slave prononcé, se fit entendre :
    
    — Je suis Vladimir, tsar de toutes les Russies ! Nous allons avoir une conversation, Sergueï Andreïevitch ! Et, afin qu’elle soit plus intime, exceptionnellement, nous nous tutoierons !
    
    Lioubov sentit qu’on allait remettre le couvert, à propos de cette affaire de comte. Mais cette fois-ci, c’était le tsar en personne qui s’en mêlait.
    
    — Alors, qu’est-ce que j’apprends ? Tu fais des misères à Erika ? Tu oses dédaigner ce titre de comte que je t’offre si généreusement ?
    
    Désarçonné, Lioubov ne sut que bredouiller : « Mais, c’est que je me sens prolé ... »
    
    — Tais-toi ! On ne coupe pas la parole à Vladimir, tsar de toutes les Russies ! Tu sais ce que je veux, Sergueï Andreïevitch : faire de toi le Comte du Périgord !
    
    Lioubov soupira. Voilà que ça recommençait !
    
    Comme s’il avait perçu la réticence, son interlocuteur reprit :
    
    — Tu ne me crois pas, hein ? Et pourtant, j’ai conçu un plan, Sergueï Andreïevitch !
    
    Lioubov ne savait que répondre à des propos qu’il trouvait décousus. Son interlocuteur avait dû sniffer un rail de coke d’au moins une verste (DAL). Il tenta d’obtenir du secours du côté d’Erika, mais celle-ci était en grande conversation avec Fedor, tous les deux s’étant, sans façon, assis sur le tapis du salon, de l’autre côté du canapé. Lioubov ne ...
    ... pouvait non plus raccrocher impunément. Aussi prit-il le parti de jouer le jeu, histoire de savoir où cela le mènerait.
    
    — Je suis toujours là, Vladimir ! murmura-t-il, comme s’il voulait le calmer.
    
    Mais l’autre restait sur son idée fixe :
    
    — Sergueï Andreïevitch ! Tu sais que je n’aime pas qu’on me résiste ! Je déteste ça ! Tu sais ce que deviennent ceux qui s’opposent à moi ?
    
    Le ton devenait menaçant.
    
    Au même moment, quelque chose d’incroyable se passait sous les yeux de Lioubov. Ses deux hôtes s’étaient relevés. Il vit Erika se pencher en avant, tout en se cramponnant au dossier du canapé, les jambes écartées, tandis que Fedor se plaçait derrière elle. Il avait retiré son imperméable et s’affairait à ouvrir son pantalon, avec un sourire de contentement non dissimulé. Il allait se faire la secrétaire du tsar ! Et cette idée n’était pas pour déplaire à Erika, qui accueillit avec un soupir d’extase, le vit nerveux de son garde du corps !
    
    Lioubov ne pouvait déterminer quel orifice Fedor avait choisi. Mais il la ramonait en cadence, si bien qu’elle ne put taire longtemps l’expression du plaisir qui la taraudait : les halètements, suivi de gémissements, de plaintes lancinantes envahirent la pièce, tandis que Fedor en rajoutait une couche, en la gratifiant de propos qui devaient être gratinés !
    
    Fatalement, ces bruits incongrus finirent par arriver aux oreilles de Vladimir, via le téléphone :
    
    — Sergueï Andreïevitch ! Que se passe-t-il ? Ces cris ... ces ...
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