1. Initiations à l'Amour


    Datte: 12/05/2019, Catégories: fh, hh, hbi, jeunes, copains, grosseins, plage, piscine, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, pénétratio, init, Auteur: Ducfranck, Source: Revebebe

    ... plus qu’à m’asseoir face à elle, toujours vêtue du tissu éponge - mes serviettes ! Je la regarde manger un croissant :
    
    « Mais quand est-elle allé l’acheter ? Arrête de te demander ce genre de trucs, de toutes façons tu étais cuit et tu ne te rappelles de rien. »
    
    Ses lèvres pulpeuses, son tendre regard, son visage doux et apaisant, tout pour m’apaiser… Malgré la honte qui m’étreint et mon visage cramoisi, je me sens parfaitement bien. La viennoiserie terminée, un petit geste pour essuyer sa bouche et Charlotte brise le silence :
    
    — Tu vas mieux ?
    — Mieux ?
    
    Rires…
    
    — Disons qu’hier soir, tu étais beau !
    — Excuse-moi !
    — Ne t’excuse pas, ça arrive de prendre une cuite ! Bon, c’est sûr qu’il a fallu s’occuper de toi.
    — C’est-à-dire ?
    — Tu ne te rappelles plus ? me demande-t-elle, les yeux grands ouverts.
    — … Non…
    
    Éclats de rire.
    
    — Remarque, vu ton état… Mais quand même ! C’est quoi ton dernier souvenir ?
    
    Je réponds sincèrement et la voilà qui m’explique le déroulement de ma soûlographie. J’écoute tout en mangeant, ce qui a le don de me faire retrouver mes esprits et par la même occasion de me rappeler certains moments. Au restau, j’ai fait le comique avant de devenir amorphe sur ma chaise. Mes collègues m’ont laissé cuver jusqu’à la fin du repas et au moment de payer, ils m’ont réveillé. J’ai réussi dans le brouillard à me rappeler du code de ma carte bleue, ce qui a étonné tout le monde. Comme ils avaient décidé de sortir, Philippe et Charlotte se ...
    ... sont proposés de me ramener chez moi d’abord et de les rejoindre plus tard. Comme mon état inquiétait la belle blonde, elle s’est proposée de me veiller et mon ami a sauté sur l’occasion de nous laisser seuls. Voilà succinctement comment cela c’est passé lors de cette première partie de soirée ; pour la suite il a fallu que je la questionne.
    
    Cela a été plus facile que je ne pensais : je lui ai parlé sans bégayer, même alors qu’elle m’avait fait certaines choses qui auraient dû me mettre mal à l’aise. Quand Philippe est parti, la coquine m’a déshabillé pour me laisser en caleçon. Comme elle m’a avoué :
    
    — Je ne voulais pas que tu aies trop chaud et en plus, tes fringues sentaient le vin. Par contre, quelle galère ! Tu n’as même pas levé le petit doigt pour m’aider, un vrai poids mort !
    
    Puis comme elle s’ennuyait, elle a mis de la musique, ce qui m’a sorti de ma torpeur. Groggy, je me suis traîné jusqu’à une chaise. Elle m’a servi de l’eau et nous avons parlé. Je ne croyais pas trop que j’ai pu m’épancher de la sorte, mais lorsqu’elle m’a raconté toutes les choses intimes que j’ai sur le cœur, je n’ai pu que constater l’ampleur des dégâts. Rien n’a été oublié, de ma naissance jusqu’à la soirée d’hier : durant trois heures trente, j’ai monologué.
    
    Elle me connaît par cœur, alors que je ne sais rien d’elle… Comment j’ai pu être aussi naïf ? L’alcool n’explique pas tout. Jusque-là, je n’avais jamais dit un mot sur certaines parties de ma vie. Je n’ai plus de secret : mon ...
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