1. Les amoureuses et le sorcier


    Datte: 10/05/2019, Catégories: ff, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral conte, merveilleu, sorcelleri, merveille, Lesbienne Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... Qu’allons-nous faire maintenant ? chuchota Menedid.
    — Emmène-moi avec toi !
    — J’habite dans une cave au fond d’une maison délabrée. Ce n’est pas le summum du confort. La paillasse sur laquelle je dors est loin d’être aussi moelleuse que ton lit.
    — Peu importe. Aucune couche n’est plus douce que celle où je pourrai trouver tes bras, mon amour.
    — Alors, suis-moi.
    — N’étais-tu pas venue pour chercher de l’or ? Je sais où mon père cache le sien.
    — Tu veux voler ta famille ? D’habitude je ne prends que ce dont j’ai besoin pour vivre.
    — Nous aurons besoin d’avoir de quoi subsister quelque temps et je tremblerais si tu continuais tes expéditions nocturnes…
    
    Sur la pointe des pieds, Végane récupéra, cachée sous une latte du plancher, un sac rempli de pièces d’or. Elle n’en préleva qu’une poignée, s’habilla, et se fit aider par Menedid pour quitter sa maison sans être repérée, en passant par la fenêtre de sa chambre. Arrivées dans leur cave, les deux femmes se plongèrent à nouveau dans la tendre étreinte, multipliant sans se lasser baisers fougueux et douces caresses sur leurs corps dénudés. Les jours et les nuits s’écoulèrent sans que la fugueuse, activement recherchée par son père, puisse quitter l’inconfortable cave de son amante. Mais l’une comme l’autre n’avaient cure de cette claustration car elles s’aimaient à la folie, ne se quittant que lorsqu’il fallait discrètement acheter quelques provisions sur le marché.
    
    Cependant, la maison possédait de nombreux ...
    ... habitants. La prudence commandait de s’aimer sans faire de bruit. Un jour, alors qu’elles s’adonnaient à de délicieux bucco-génitaux, elles oublièrent cette précaution. Sous l’effet d’un orgasme puissant, Végane laissa échapper un hurlement de plaisir. Une vieille bigote alla voir ce qu’il se tramait et constata horrifiée que des choses absolument condamnables avaient lieu juste sous son plancher. Elle dénonça les deux amoureuses aux autorités. Le crime d’homosexualité était une chose sérieuse, passible des pires sanctions. Le juge voulut faire un exemple : il les condamna l’une et l’autre au bûcher sur lesquelles elles devaient se consumer jusqu’à ce que mort s’en suive.
    
    Après seulement quelques jours de geôle, la sentence fut mise à exécution et les deux coupables, vêtues d’un simple vêtement blanc et les mains liées dans le dos, furent poussées jusqu’à la place centrale du village où on les attacha ensemble à un poteau entouré de fagots et de bûches. Malgré leur absence de résistance, même leur ultime volonté, qui consistait simplement à s’embrasser une dernière fois, leur fut refusée. Déjà les premières flammèches entamaient leur habit.
    
    Cependant Mirabelle, informée de cette condamnation, ne s’était pas résolue à laisser mourir celle qui était comme sa propre enfant. Elle était née au village et savait depuis longtemps qu’il existait un lieu maudit situé à un jour de marche : une forêt dont le sous-bois était un inextricable treillis de ronces et de broussailles et où la ...
«1234...7»