Un moment d'égarement - Histoires de Sexe

Un moment d'égarement

... jean et viennent empoigner mes fesses. Je sursaute et repousse son étreinte. Il a les joues roses et les yeux qui brillent, comme un jeune homme de 65 ans.

Une bonne nuit, un bisou sur la joue et je m’éclipse dans ma chambre.

Puisque l’amour de ma vie n’est plus, alors je suis résolue à finir seule. Je pourrais peut-être m’amuser un peu par-ci par-là, m’occuper des enfants des autres à défaut d’en avoir, trouver du réconfort dans l’amitié et auprès des animaux, mais personne ne prendra sa place, ça non, j’en suis persuadée. Voilà où j’en suis dans mes réflexions quand je m’endors.

Le lendemain au réveil je trouve un petit mot de tonton.

Désolé.

Y’a pas de mal, il ne s’est rien passé.

Nous partons tous les trois pour une balade vivifiante dans les collines. J’observe mon oncle et ma tante avec envie et admiration. Ils sont amoureux depuis si longtemps, depuis leurs 16 ans ! Du mariage forcé de pour ne pas avoir d’ennuis avec les parents, à maintenant bientôt la retraite, en ayant fondé une famille, ils ont traversé ensemble toutes sortes d’épreuves.

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Tatie est partie travailler. Je vais jeter un œil à l’atelier, espérant me rendre utile. Apparemment non, il n’y a rien que je puisse faire. Tonton tire le rideau, m’enlace et approche ses lèvres. Je détourne la tête.

— Non, pas la bouche. C’est pour les amoureux.
— D’accord

Je caresse son crâne dégarni et y dépose un baiser, c’est tout doux. Je ne prends aucune initiative, mais je ...

... consens silencieusement tandis qu’il soulève délicatement les pans de vêtement qui le gênent, caresse ma poitrine, suce mes tétons timides, baisse mon pantalon et ma culotte, lèche mon bouton avec application. Ses yeux clairs me scrutent, guettant mes réactions. Je sais qu’il arrêtera si je lui dis stop. Je n’ai pas envie de le repousser, mais je ne parviens pas à m’abandonner non plus.

De toute façon je n’aurai plus jamais d’amoureux. Il aime sa femme. J’adore ma tante. Mais ce qu’elle ignore ne peut pas lui faire de mal. C’est juste pour se faire du bien, c’est juste cet instant. C’est à la fois très doux et tendre, et amer. Je m’évade dans ma tête. Plus rien n’a d’importance. Comment peut-on avoir envie de moi ? Je souris et j’ai encore envie de pleurer.

Pendant qu’il me raccompagne à la gare, une main tient le volant tandis que l’autre caresse doucement ma cuisse. Un câlin et je monte dans le train.

Je me demande si je vais pouvoir revenir là après ce qui s’est passé. C’est dommage, je me sentais pourtant si bien ici.

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Les mois et les saisons ont passé. Les nuages ont peu à peu laissé la place au soleil dans le ciel et dans ma tête. Le sommeil et l’appétit sont revenus, presque comme avant l’atroce accident. J’ai validé tant bien que mal mon cursus, obtenu mon diplôme.

J’ai pris mon courage à deux mains : j’ai fini par dire à tonton qu’il fallait qu’on arrête nos conneries. Je pense que c’était nécessaire. La différence d’âge n’est pas quelque chose ...