Une galéjade bien montée (1)
Datte: 09/05/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
Collègues / Travail
forêt,
volupté,
Oral
historique,
Humour
aventure,
Auteur: Phileras, Source: Revebebe
... courir et en prenant toutes les précautions pour ne pas être vus. On ne sera pas aux premières loges, mais on sera bien camouflé.
Édouard reprend avec un sourire et sur un ton plus que coquin :
— Si jamais ils nous voient, on leur fera comprendre que tu as un cul magnifique et que j’allais l’honorer.
— Je te disais tout à l’heure que tu étais redevenu un ado boutonneux. C’est pire que ça, tu as la mentalité d’un pré-ado.
— Et donc, non boutonneux puisque c’est le privilège réservé des ados.
Édouard, dans une super forme, poursuit :
— Je vais te faire une révélation. Quand j’étais un pré-ado, j’étais Scout. Et ce que nous sommes en train de faire me rappelle les grands jeux : tout savoir sur ce que font les autres patrouilles sans se faire voir.
Tatiana et Édouard arrivent enfin derrière le gros chêne et s’assoient le dos à l’arbre :
— Tatiana, nous avons maintenant une belle vue sur la région mais pas sur la grange.
— C’est vrai que la région est belle.
— Je vais te faire une confidence, quand je vois tes jambes allongées, ce sont tes cuisses que je trouve belles et appétissantes.
— Tu ne trouves pas que tu vas de plus en plus vite en besogne ?
— À rester adossé à un vieux chêne, il n’est pas interdit de rêver et de profiter d’une situation qui pourrait devenir agréable. Je ne vois pas pourquoi je pourrais trouver intéressant de contempler le paysage, d’observer la fourmi égarée et ne pas te dire que je meurs d’envie de regarder tes cuisses.
— Mais ...
... tu les regardes !
— Je vais te faire une confidence, Tatiana…
— Une de plus.
— Oui ! J’adore regarder les cuisses des jolies femmes avec mes mains.
— Rien que ça.
— Non ! J’aime aussi laisser gambader mes mains jusqu’aux fesses.
Alors que rien ne le laissait prévoir, Tatiana se tourne brusquement vers Édouard et lui dit à voix basse mais sur un ton très décidé :
— Édouard, je ne veux pas de rapport avec toi !
Édouard, stupéfait, marque un geste de recul :
— Que veux-tu dire par là ?
— Tu n’as jamais eu de rapport avec une fille ?
— Tatiana, j’ai un grave problème, je ne comprends pas ce que tu veux dire exactement avec le mot « rapport ».
— Et baiser avec une fille ça te dit quelque chose ?
— Bien sûr… Serais-tu en train de me dire que tu ne veux pas faire l’amour avec moi ?
— Aujourd’hui : non ! Mais dans trois ou quatre jours : oui !
— Et… et pourquoi ?
— Parce que sinon dans neuf mois nous serons trois.
Édouard pousse un grand soupir. Il n’avait pas compris non plus la signification précise de « je ne veux pas… »
— Tatiana, c’est dur-dur ton vocabulaire. J’ai enfin tout compris, ce n’est pas que tu ne veuilles pas, mais que tu ne peux pas.
— Tu joues sur les mots, Édouard, mais l’important c’est qu’on se comprenne.
— Parfaitement.
Passé ce petit problème de vocabulaire, l’affaire se présente plutôt bien pour Édouard :
— Je vais te prendre dans mes bras, Tatiana, j’ai envie d’avoir un avant-goût du « rapport qu’on aura ensemble mardi… ...