1. Ahmed


    Datte: 09/05/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Clar, Source: Hds

    Ahmed
    
    Je venais de terminer ma tournée du soir et étais repassée au cabinet pour effectuer la télétransmission des factures. Pendant que l’opération se faisait, je jetai un coup d’œil au cabinet. Il avait grand besoin d’être refait et les travaux commandés devaient commencer lundi prochain. Jacques Rocier, mon « sextoy » comme je l’appelais, devait passer dans la soirée pour prendre les mesures. Il était près de vingt-et-une heures quand la sonnette de la porte d’entrée retentit. J’entendis la porte s’ouvrir. Jacques Rocier apparut dans l’embrasure de la porte. Il n’était pas seul, un ouvrier que je ne connaissais pas l’accompagnait. « Ahmed, je te présente Clotilde. C’est elle la cliente chez qui on fait les travaux. Tu verras, elle est remplie de qualités…… » Ahmed m’adressa un sourire poli. C’était un homme âgé d’une cinquantaine d’années, d’origine méditerranéenne présentant un discret embonpoint. Il était râblé et possédait un regard perçant. « Clotilde, sois gentille avec Ahmed, c’est un bon gars. Je te fais confiance ! ». En d’autres termes il me demandait ni plus ni moins de coucher avec son employé ! Rendez-vous fut pris pour lundi matin sept heures quinze. En attendant, Jacques Roncier prit rapidement des mesures et les nota sur son calepin. Ils prirent congé, Ahmed sortit le premier, ce qui donna l’occasion à Roncier de passer sa main sur mes fesses moulées dans un pantalon. Ce simple contact me fit frissonner.
    
    J’étais à la fois soulagée et déçue. Soulagée ...
    ... que Roncier ne se soit pas livré à quelque extravagance sexuelle. Et déçue…qu’il ne se soit pas livré à ces extravagances….
    
    Le weekend passa vite, puisque je travaillais. Le dimanche soir, je débarrassai le cabinet, passant le matériel dans la salle du fond. On ferait l’inverse lorsque la salle principale serait terminée. Le lundi à sept heures dix, la camionnette s’arrêta devant le cabinet. Ahmed en descendit et commença à décharger son matériel. Je lui donnai quelques indications et partis en tournée. A treize heures, mon téléphone portable sonna. J’étais au cabinet en train de faire cette paperasserie qui nous prend tellement de temps. Le nom de Jacques Roncier s’afficha. Je décrochai. « Salut poulette, ça va comme tu veux ? Tu es à ton cabinet ? »
    
    « Oui »
    
    « Ahmed est là ? »
    
    « Oui, il est en train de lessiver les murs »
    
    « Comment tu le trouves ? »
    
    « Bof, je n’ai pas bien fait attention »
    
    « Tu crois qu’il a une grosse queue ? »
    
    « Comment veux-tu que je le sache ? J’imagine que oui vu ses origines ethniques »
    
    « Tu aimerais la voir ? »
    
    « Tu m’agaces avec tes questions stupides »
    
    « Ma petite Clotilde, il semble me souvenir que lors d’une certaine soirée avec mes ouvriers, tu semblais très intéressée par leurs queues… Alors, dis-moi franchement, tu aimerais la voir ? »
    
    « Je ne sais pas. Peut-être »
    
    Rocier me demanda de passer dans la pièce où travaillait Ahmed.
    
    « Comment es-tu habillée ? »
    
    « Pantalon, chemise et pull, pourquoi ? »
    
    « ...
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