La Bourgeoise et Les Gitans
Datte: 07/05/2019,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: byjdrd, Source: Literotica
... lui lançait. Elle s'était, de toutes évidences, faite repérer. Le rouge lui monta immédiatement aux joues et elle s'empressa de sortir.
En rejoignant sa voiture, elle croisa le maire du village, qui la salua et lui demanda s'ils restaient quelques temps. Elle lui répondit qu'elle était venue seule pour prendre juste quelques jours de congés. Il lui dit alors de bien fermer sa porte le soir parce qu'il y avait quelques caravanes de gens du voyage qui s'étaient installées dans le champ du père Renée, et comme c'est un terrain privé, il ne peut pas les déloger.
Le père René c'est un vieux acariâtre, sale, presque ermite, avec qui les relations de voisinage ne sont pas au beau fixe, loin s'en faut. Cela n'étonna pas Patricia qu'il ait accepté de prêter son champ à des gitans, juste pour ennuyer le maire, avec qui il était à couteaux tirés depuis des années.
En remontant en voiture le chemin communal qui l'emmenait à sa propriété, effectivement, elle vit une dizaine de caravanes qui formaient un espèce de camp. Elle se promit mentalement de bien penser à fermer la porte à clé le soir.
Au bout de son chemin privé, sa demeure lui apparût, dans son écrin de verdure. Les arbres fruitiers étaient en fleurs, dégageant une douce odeur. Patricia oublia immédiatement toutes ses inquiétudes pour se laisser porter par le plaisir d'être ici. Les courses vite rangées, sa valise dans sa chambre, elle sortit le roman de cet auteur à succès qu'elle avait gardé pour l'occasion, ...
... enfila un maillot de bain, se servit un verre de vin rosé de Provence et s'installa sur un transat sur la terrasse. Elle se sentait divinement bien. Les rayons de soleils léchaient sa peau d'une douce tiédeur que ce soleil d'Avril rendait tellement agréable.
Une heure, hors du temps, s'écoula. Se retrouvant avec un verre vide, Patricia Rentra dans la cuisine pour s'en servir un autre. Sa terrasse étant à l'abri de tous les regards, elle embarqua par la même occasion un peignoir et enleva son maillot de bain. Les rayons de soleil sur sa peau nue, un sentiment de plénitude, l'effet conjugué de la fatigue accumulée et des deux verres de vin rosé la firent sombrer dans une torpeur réparatrice.
Ce fût les sons répétés de la cloche d'entrée qui la tirèrent de sa somnolence. Qui cela pouvait-il bien être?
Elle enfila son peignoir à la hâte et s'empressa d'aller ouvrir.
A la porte d'entrée, il y avait deux hommes. L'un était petit, avait une soixantaine d'année, portait un chapeau, un tee shirt qui avait connu des jours meilleurs et quand il sourit il découvrit son unique dent. L'autre était une espèce de montagne, avec un ventre énorme, des mains comme des battoirs et se trouvait engoncé dans un costume qui visiblement était de deux ou trois tailles trop petit. Les deux avaient le temps halé des gens du voyage.
- Bonjour Madame dit le plus petit, qui visiblement avait autorité sur l'autre. Nous ne voudrions pas vous déranger. Nous sommes une petite communauté qui s'est ...