L'escalier d'Escher
Datte: 07/05/2019,
Catégories:
ff,
fépilée,
plage,
caférestau,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Masturbation
intermast,
Oral
mélo,
consoler,
Auteur: Claire Obscure, Source: Revebebe
... qu’après nous avoir longuement regardées – en particulier les soirs où nous nous donnons mutuellement à manger et jouons à « oups, j’ai fait tomber un grain de riz » et « oups, non, c’était pas le grain de riz » – des couples se dirigent vers les dunes pour les plus discrets, ou s’isolent tout simplement sous une serviette.
Cela nous amuse et nous excite à la fois. Avec ceux qui ont l’air le plus sympa, nous offrons parfois un spectacle plus croustillant.
Je compose le numéro de portable de Chloé. Elle me répond :
— Oui, Claire, que veux-tu ? Il est tard, là ; je vais rentrer.
Ambiance…
— Chloé, samedi, 20 heures, devant ta boutique. Avec Karl. Maillots de bain, serviettes. Nous, on s’occupe du transport et du pique-nique sur la plage.
— Quoi ???
— Si vous êtes pas prêts, ça va barder, je vous préviens !
Je raccroche aussitôt, non sans avoir entendu : « Elles sont folles, toutes les deux ! »
—ooOoo—
Samedi 8 juillet 2012
Opération Drôles de dames : objectif en vue.Jour M – 7.« Bon, c’est moins littéraire mais plus correct, comme nom d’opération. »
Val klaxonne ; je suis descendue de la voiture et me dirige vers la boutique. Ils ont intérêt à être là tous les deux. J’entre : oui, Karl est dans un coin, et Chloé termine de servir les derniers clients, un couple en fait.« Le sourire, Chloé, le sourire ! Tu veux qu’ils reviennent, tes clients, non ? Merde ! »
Quand les clients s’en vont, je les gratifie de mon plus beau sourire et d’un : « ...
... Passez une agréable soirée, Madame, Monsieur ; merci d’avoir choisi Chloé. » C’est un peu too much, mais ils me sourient, satisfaits. Un client heureux, c’est un client qui dépense mieux.
Je fais la bise à Chloé, puis à Karl qui est venu nous rejoindre. Hé ! Ils ont l’air de vouloir jouer le jeu, ce soir. Pas de tête abattue. Bon, pas de gros sourire non plus. Pas grave, ça viendra. Chloé essaie d’avoir l’air enjoué.
— Je ferme la caisse et je suis à vous. Karl, mon chéri, tu veux bien commencer à fermer le rideau ?
Je vérifie leurs tenues : Karl a un pantalon d’été, une chemise à manches courtes et des sandales qu’il porte sans chaussettes. Bien, il est dans le coup. Chloé, mouais… c’est mignon, mais pas adapté pour la plage.
La caisse est faite. Val s’impatiente dehors et klaxonne de nouveau. Je lui fais signe que tout va bien. Chloé nous dit :
— Allez-y, passez devant ; il faut que je me change !
— On a pas le temps ! Tu te changes tout de suite, ici, maintenant ! ordonné-je.
— Mais tu es folle !
— Allez, derrière le comptoir : les épaules de Karl te cacheront.
Karl rigole un peu et vient se placer entre la vitrine et Chloé.
— Tourne-toi, andouille ! C’est ta femme qu’il faut regarder, pas le mannequin en plastoc !
— Claire, toi aussi, tourne-toi ; regarde le mannequin en plastoc.
— Pas question : je veux vérifier que tu fais tout comme il faut.
— Vicieuse !
Chloé commence à s’amuser, j’ai l’impression. Elle enlève son chemisier et nous présente sa ...