L'escalier d'Escher - Histoires de Sexe

L'escalier d'Escher

... yeux, nous nous embrassons sur les lèvres. Val parle entre les bisous qui s’enchaînent :

— D’accord… j’essaie une première… répartition… Tenue 1… chaussures, jupe plus deux boutons… body… boléro et manteau… 7 points, déjà !

C’est délicieux, ses petits bisous.

— Attends ; dans le cou, c’est bon aussi…

Elle joint le geste à la parole, et je confirme ! Ah, le cou descend jusqu’au sein droit, maintenant ?

— Je continue… Tenue 2… chaussures… nuisette… manteau… ça suffira bien… 3 points ; total : 10…

Mon ventre a droit à son petit déluge de bisous… Le nombril est une zone érogène, en fait !

— Il me reste à choisir entre… aller aux toilettes pieds nus avec jupe plus boléro et revenir avec la nuisette… et…

Petits bisous sur ma fente, à la recherche du clitoris perdu.

— …et… me déshabiller complètement à table et me rhabiller aussitôt !
— Tu choisis quoi ?

Ma demande n’est pas innocente ; je suis tout émoustillée en attendant la réponse.

— Mmh… En fait, tu as pris quel restau ?
— J’ai réservé auJardin.
— Sympa… Mais… tu préfères que je me change où ?
— Tu devines pas ?
— Alors, attends : je passe un coup de fil. Reste ici.

Val sort de la chambre. Je m’installe sur le lit, caressant d’une main la nuisette provisoirement abandonnée. Val revient, le rouge aux joues, le sourire brillant sur toutes les lèvres.

— J’ai le deuxième étage duCastel. Pour nous toutes seules ; enfin, presque.
— Mais… comment ?
— Disons que je connais le fils du ...

... patron. Plutôt le fils du patron du patron.
— T’es sortie avec ?

Je crains le truc glauque un instant.

— Pas du tout ! répond-elle avec un rictus.

C’est un peu comme un puzzle. Les pièces sont en train de s’emboîter les unes dans les autres. Le décor commence à être visible ; manque plus que les pièces centrales. Je peux me tromper, mais…

— Alors, et ton gage, c’est quoi ? Ça a intérêt à être du même niveau que ce que tu me demandes !
— Eh bien, je porterai pour aller au restaurant mon bustier, ma jupe et mon string.
— Ho, je suis déçue ! boude Val.
— Mais… à chaque service – donc entrée, puis plat, puis dessert – nous regarderons qui est servie en premier de nous deux. Si c’est moi, j’enlève un vêtement. Avec l’interdiction formelle de le remettre. Je n’aurai le droit de me couvrir que de mon manteau, mais qu’à partir du moment où tu auras payé l’addition à la caisse.

Val attrape mon string, me passe une jambe puis l’autre dedans, le remonte jusqu’aux genoux, s’arrête le temps d’embrasser mon pubis. Je soulève mes fesses ; elle termine son mouvement non sans passer un doigt entre les globes de mes fesses pour bien vérifier que le string est en place. Je m’assois à côté d’elle et elle lace le bustier. Je lui demande de bien positionner mes seins comme me l’a recommandé Chloé. Le geste est moins professionnel ; je ne le regrette pas… J’enfile moi-même la jupe en essayant de donner un peu de glamour à mon anti-strip-tease. Les yeux brillants de Valérie me rassurent ...