Le vigile - Histoires de Sexe

Le vigile

... je l’avais reconnu, je n’y serais pas allée. Quand il m’a entraînée par la main, là je l’ai reconnu, mais il était allé loin dans les caresses, j’étais inondée et surtout, mon chéri, j’avais très envie de lui. Excuse-moi encore. Si tu veux, on n’en parle plus et on s’en va.
— Je ne sais pas si je vais le garder, il te baise dans mon dos, et je l’emploie, dur !
— Non chéri, c’est de ma faute, j’aurais dû refuser, mais je sentais son corps et ses mains sur moi, j’ai retardé l’instant de le dévisager. Je t’en prie, ce n’est pas sa faute. On en restera là, promis.
— J’ai peur qu’il s’en vante à la boutique.

Sur ces entrefaites, Basile s’approche avec un sourire carnassier :

— Bonjour Monsieur, heureux de vous voir ici.
— Bonjour Basile, vous vous amusez bien ?
— Vous avez bien vu !

En se regardant les pieds ! Il m’avait repéré dans l’alcôve, il savait que je les avais vus faire l’amour et il devinait que je ne pouvais rien dire. Nora était très gênée, et malgré tout, il lui fit un bisou dans le cou.

— Nora a apprécié ma façon de danser, je crois.
— Basile, je t’offre à boire et on discute, OK ?
— Oui patron, merci, on s’assoie là-bas ?

On part tous les trois, Nora et Basile sur la banquette, côte à côte, moi, en face sur le pouf.

— Je vais vous avouer, dit Basile, Nora me fait fantasmer depuis le début. J’ai appris où vous sortiez, et je l’ai draguée. D’ailleurs, elle n’a rien dit, même après m’avoir reconnu. J’ai beaucoup aimé cette soirée, j’espère ...

... que vous m’en voudrez pas, on va dire que c’est l’alcool et on n’en parle plus.

(Rire crispé de ma part. De plus, j’ai appris par la suite que Nora lui avait donné l’adresse pour nous rencontrer !)

— OK Basile, on sort de temps en temps, mais habituellement je suis invité, actif, elle n’a jamais fait ça toute seule.
— Chéri, c’est ma faute, je n’ai pas voulu te gêner.
— OK, pardonné Basile. Vous vous étés bien amusés ?
— C’était très bien, Monsieur !
— Super, dit Nora.

Elle se tourne vers lui et l’embrasse sur les lèvres en lui mettant la main dans l’entrejambe. Il lui rend son baiser et plonge sa main dans son léger corsage, me dévoilant son sein.

— On peut en parler librement maintenant, elle est bandante, elle fait bien l’amour, je vous envie.
— Merci, continuez, dis-je, un peu sarcastique.

Il me prit au mot et ils se mirent à flirter devant moi et nos voisins, amis de rencontre connus. Ils se firent des bisous, des caresses, ses mains s’égaraient sous la jupe, et au moment où elle lui touchait son membre, je leur dis :

— Pas ici, on va à la maison. Cocu OK, mais dans la discrétion !

J’avais décidé de reprendre les choses en main, il était trop sûr de lui.

Pour me justifier :

— J’aime qu’elle me rende jaloux.

Du tac au tac :

— J’aime rendre jaloux. Je n’ai pas de copine, je ne veux pas m’engager, j’ai eu une déception sentimentale, mon ex m’a laissé tomber il y a six mois.

Léger comme justification, mais j’opine et nous quittons le ...