1. COLLECTION HISTOIRE COURTE. Ma nuit du nouvel An avec un Anglais (1/1)


    Datte: 05/05/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    - Oui mon chéri, je t’appelle dès que tu arrives à Marseille. Dis donc il y a peu de voyageurs qui semblent partir ce soir ?
    
    - Faire réveillon dans un train, c’est pas banal, si papa avait choisi un autre moment pour être hospitalisé en urgence, j’aurais préféré rester avec toi Loïc.
    
    Quand mon frère nous a appelés de l’hôpital, je faisais les courses pour le réveillon du nouvel An de l’année 1975.
    
    On parle d’un train à grande vitesse qui reliera Paris à Lyon, mais c’est dans les années futures, avec les retards habituels dans ce genre de travaux, on le verra quand j’aurais des rides et des cheveux blancs.
    
    En attendant, je prends le train de nuit qui m’amènera à la gare Saint Charles ou Adrien mon frère m’attendra.
    
    Mon frère est resté à Marseille et s’occupe de papa toute l’année alors que j’habite à Paris.
    
    Loïc, j’aurais pu le rencontrer en Bretagne d’où ses parents sont originaires, à Lanvéoc plus principalement.
    
    À 16 ans il a eu le choix entre la marine à Brest ou Paris. Cherchant à s’émanciper, il a choisi la capitale où il a commencé par être barman en même temps qu’il étudiait pour être dentiste.
    
    Loïc à 35 ans, moi 5 de moins, je suis secrétaire de direction, toujours orientée vers mon travail que je privilégie aux enfants.
    
    Nous sommes d’accord l’an prochain on en aura un.
    
    Nos moyens sont suffisants pour voyager en première classe, moins de gens peuvent se payer ce supplément, je suis seule dans le compartiment.
    
    « Le train pour ...
    ... Marseille va partir, il dessert la gare de Lyon La Pardieu et Marseille ».
    
    Loïc m’a monté ma valise, il m’embrasse et sort du compartiment.
    
    - Sorry.
    
    - Pardon.
    
    Je suis à la fenêtre pour envoyer un dernier baiser à mon mari.
    
    - Permettez que je m’installe.
    
    Sorry : dans le couloir, celui qui a dit ça, a dû gêner Loïc qui devait descendre précipitamment.
    
    L’accent anglais, je peux difficilement me tromper, j’attends que le train démarre, pour envoyer un dernier baiser à mon mari.
    
    Je me retourne, pour être anglais, il est anglais.
    
    J’ai l’impression qu’il arrive directement de la city.
    
    Costume trois pièces avec cravate, chapeau melon et parapluie à pommeau.
    
    Attachée case à la main.
    
    Sans oublier la chaîne de la montre et la moustache qu’il lisse de sa main libre.
    
    - Je m’excuse pour my français, pardon, mon français, permettez-vous que je m’installe avec vous, jolie mademoiselle ?
    
    Comment prendre peur d’un tel homme ?
    
    Voyagé seule ou avec cet Anglais, certainement issu d’une grande famille, ça me rassure, je l’invite à s’installer.
    
    - Je vais à Lyon et vous !
    
    - Moi, au terminus à Marseille, je rejoins mon papa qui est entré à l’hôpital.
    
    - Oh, my god, c’est une très mauvaise fin d’année.
    
    - Et vous, pouvez-vous me dire pourquoi vous allez à Lyon, sans être indiscrète ?
    
    - Je suis directeur de banque à la city, pour nous pas de Christmas lull, pardon, mon français est incertain.
    
    - Trèves des confiseurs.
    
    - Vous parlez anglais, j’ai ...
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