Le sourire d'Ava Gardner
Datte: 04/05/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
vacances,
Oral
pénétratio,
fdanus,
confession,
occasion,
Auteur: Camille_2, Source: Revebebe
... compris qu’il souhaitait que je me raconte à mon tour. Ma petite existence de quarantenaire divorcée me paraissait bien morne comparée à la sienne et à toutes les opportunités qui s’offraient à lui. Je vidai un énième verre de vin pour accompagner un morceau de fromage et étirai mon épaule dans un craquement douloureux, puis restai là un moment à fixer mon assiette. Le silence s’installa, plaisant, puis Hugo me tira de ma rêverie en me demandant, s’il pouvait rouler un joint. La question me surprit moins que de m’entendre répondre :
— Aucun problème, si c’est moi qui le fais.
J’achevai mes travaux de roulage et de collage, absorbée par une tâche que je n’avais plus guère pratiquée depuis une bonne dizaine d’années. Hugo m’observait et déclara soudain, avec un naturel désarmant et comme sorti de nulle part, que Quentin était vraiment une personne extra et qu’il avait eu beaucoup de chance de le rencontrer. Avec le recul, je me dis qu’il y avait sans doute dans cette déclaration un double sens annonciateur de la nuit à venir. Quoi qu’il en soit, je souris et inclinai la tête dans un signe d’assentiment. À ce moment précis, je préférais que mon fils adoré reste là où il était et qu’il me laisse savourer ma soirée, merci bien.
Mon pétard était prêt à exploser, même s’il était loin d’atteindre l’incarnation de la conicité. Je le présentai à Hugo qui me laissa la responsabilité de la mise à feu. Nous sortîmes sur la terrasse. Du village illuminé en contrebas arrivaient ...
... les échos lointains d’une musique de fête. Autour de nous, le hameau était parfaitement silencieux et semblait n’appartenir qu’à nous.
J’allumai le joint et inhalai une profonde bouffée. Quelques minutes plus tard, il faisait son office sur mes neurones déjà bien entamés. Comme je le passai à Hugo, nos doigts se frôlèrent. Je remarquai que c’était la première fois, hormis l’échange de bises protocolaire en début de séjour, que nos peaux entraient en contact. Désinhibée par le THC, mon esprit en voulut plus.
— Je me disais que si ta proposition tenait toujours, je serais finalement partante pour un massage.
Qu’est-ce que j’étais en train de faire ! Pourquoi j’avais dit ça ! Un signal « OVERLOAD DANGER » devait clignoter, rouge vif, quelque part sous mon crâne défoncé, mais mon cerveau rationnel avait définitivement cessé de fonctionner. J’étais submergée par mes instincts primaires et ceux-ci ne réclamaient qu’une seule chose : que ce mâle me touche, que nos peaux entrent à nouveau en contact, même si ce n’est que par le biais d’un pauvre massage.
Hugo ne s’attendait sans doute plus à ce que je revienne sur ma proposition. À dire vrai, je pense que dès le départ, il n’avait jamais vraiment cru que je pourrais l’accepter. Il tira une longue taffe en hochant la tête. Nous avions manifestement la même idée en tête.
Et c’est ainsi qu’une quinzaine de minutes plus tard, je me retrouvai allongée sur le lit, la tête perdue dans le cosmos.
Le garçon était doué. Chaque ...