1. Pièce philosophique


    Datte: 02/05/2019, Catégories: grp, couplus, soubrette, théatre, Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    MARI – Je suis le mari.(applaudissements)
    
    FEMME – Je suis la femme.(applaudissements)
    
    MARI – Oh que je t’aime, ma femme !
    
    FEMME – Oh que je t’aime, mon mari !
    
    MARI –(au public) En fait, je l’ai épousée pour son argent. C’est la fille d’un gros sidérurgiste.
    
    FEMME –(au public) En fait, je l’ai épousé parce qu’il a une belle situation.
    
    MARI – Je suis publicitaire et je gagne bien ma vie en embellissant la ville, que je couvre de panneaux immenses.
    
    FEMME – En public, nous sommes un couple uni.
    
    MARI – Nous n’avons pas d’enfants.
    
    FEMME – Mais nous avons déjà une baby-sitter.
    
    MARI – C’est simplement pour qu’elle s’habitue à nous. Je la ramène chez elle le soir.
    
    FEMME – Des fois, il est long à la ramener.
    
    MARI –(méchamment) Toi, tu n’es jamais longue à la ramener !
    
    Brusquement s’ouvre un placard.
    
    MAÎTRESSE –(apparaissant nue, seulement couverte d’un drap de soie, dans le placard) Je suis la maîtresse(applaudissements) et je pète dans la soie.
    
    AMANT –(apparaissant en caleçon dessous le lit) Je suis l’amant.(applaudissements) Parfois sous le lit, souvent sur le lit, toujours à l’horizontale.
    
    MARI – Oui, je le confesse, j’aime les fesses de ma maîtresse Agnès. Mais je suis discret.
    
    MAÎTRESSE – Il me présente comme sa secrétaire. Secret-taire, deux mots qui me résument.
    
    FEMME – Oui, je le reconnais, mon amant Armand est ardent. C’est une vraie bête, jamais fatigué.
    
    AMANT – Je fais mon devoir d’amant. C’est pas toujours ...
    ... rigolo de faire le gigolo. Surtout que mon amour est ailleurs.
    
    FEMME – Tailleur ! Quel bon goût !
    
    AMANT – Non, ailleurs, pas tailleur, mais jardinier.
    
    JARDINIER –(apparaissant dans sa tenue traditionnelle) C’est moi Didier, le jardinier. Une fois que Madame dort à côté de Monsieur, Armand l’amant vient dans ma cabane et nous nous aimons au milieu des bêches et des bûches, comme des phoques au milieu des aurores boréales.
    
    AMANT – Et c’est à lui que je donne tout mon cœur et tout le reste.
    
    MAÎTRESSE – Oui, je fais mon devoir de maîtresse en soignant mes fesses, mais en fait je suis éprise d’Yvonne.
    
    MARI – La bonne ! La bonne blague.
    
    BONNE –(apparaissant dans sa tenue traditionnelle) Non, Monsieur, la bonne ne blague jamais. Quand Monsieur dort à côté de Madame, Agnès et moi nous nous aimons dans le placard à balais.
    
    MAÎTRESSE – J’aime les caresses subtiles et la peau satinée de la bonne Yvonne.
    
    BONNE – Et inversement.
    
    JARDINIER – Mais voilà pas qu’un matin de juin, je découvre la bonne nue dans le placard à balais alors que je venais chercher un ramasse-poussière. Elle était encore émotionnée de son acte saphique probablement et incapable de retrouver son tablier.(à la maîtresse) Je l’ai vue nue comme je vous vois là !
    
    MAÎTRESSE – Oh là là !
    
    BONNE – Et voilà pas qu’un matin de juin, tout en liesse du plaisir que m’avait donné Agnès partie soigner ses fesses, je suis découverte nue par le jardinier Didier qui se découvre à son tour de ses ...
«1234...7»