Claude-Marie: Cahier 3 - Histoires de Sexe

Claude-Marie: Cahier 3

... j'arrive. Il n'y a que quelques joueurs sur le terrain et aucun des entraineurs. Les gradins sont vides. Le bruit de mes talons sur les gradins de métal attire l'attention des joueurs qui se retournent vers moi. Max vient vers moi à la course. Je vais en direction du terrain. On se rejoint sur le gazon du stade. Immédiatement Max me prend dans ses bras et il m'embrasse sauvagement.

-- Vient!

Une heure plus tard, je suis en direction du Spa pour y travailler une première fois depuis deux semaines. Je sens encore les ravages de la queue de mon amant dans mon cul. Mes seins sont douloureux, Max ayant caressé mes mamelles brutalement pour en extraire du lait. Je suis perpétuellement en manque ce sexe, mais quand j'entre au spa je me sens comblée. Mon amant m'aime comme je suis.

Je fais rapidement la tournée du spa. Je suis couverte de compliments des filles qui me font rougir plus d'une fois. Monsieur Joseph n'est pas là, il aurait des affaires pressantes à régler et a travaillé tard hier. J'ouvre mon ordinateur. Mon ordinateur était mon meilleur ami, mais maintenant il n'est plus qu'un vague souvenir. Je regarde le site du Spa et je réalise que même s'il est correct il n'est pas parfait, mais je ne suis pas motivée à le corriger.

Heureusement Marina arrive et me tire de mon spleen. Elle a sa petite dans ses bras. Elle rayonne, mais comme hier son apparence est inesthétique. Elle porte des pantalons fuseaux bruns, de vieux baskets troués, un t-shirt noir et une ...

... veste de denim qui fait penser à celle portée sur la couverture du Vogue par Claudia Schiffer, mais qui est trop parfaite. Marina me fait un sourire gêné et reste debout au centre de la pièce sans parler. Je me lève pour lui faire la bise. Francine entre dans le bureau avant que je ne puisse procéder. Elle ne me salue pas et s'adresse directement à Marina.

-- Donne-moi ta petite et embrasse Marie-Claude comme je te l'ai demandé.

Marina rougit et me fait une moue de mécontentement. Elle tend l'enfant précautionneusement à Francine qui la prend dans ses bras. Marina dépose le grand sac de tissu qu'elle porte à l'épaule ainsi que le grand foulard qui lui sert de porte-bébé. Elle me regarde à nouveau. Ses yeux sont remplis de larmes. Elle s'approche de moi et m'enlace en semant les yeux.

-- Tu vois ma chérie, que je sois présente ou non, Marina ne doit faire preuve d'aucune pudeur quand elle est avec toi...

J'entends Francine parler, mais je suis totalement absorbé par le baiser de Marina. Elle tient ma tête fermement et fouille méthodiquement ma bouche. Son corps chaud est pressé contre le mien. J'ai de la difficulté à respirer. Ma tête tourne.

--... et elle doit se conformer à mes volontés sans les contester. N'est-ce pas Marina?

Sans cesser de m'embrasser, je la sens hocher la tête et elle fait un bruit qui ressemble à « hum hum ».

-- Et toi ma belle Marie-Claude, tu vas bien t'occuper de Marina et de sa fillette, n'est-ce pas?

Je ne peux pas lui répondre ...