1. Cheat-Code (8)


    Datte: 02/05/2019, Catégories: Divers, Auteur: Clover, Source: Xstory

    Alors que Marie et moi traversions le bar, Mélissa m’adressa un pouce levé. Un sourire fendait presque son joli visage en deux. Sa réaction manqua de me faire rougir de fierté. Le serveur, quant à lui, semblait se contenir à grandes peines de ne pas m’adresser un tout autre doigt. Soit ça, soit le pauvre malheureux souffrait d’une constipation surprise.
    
    — Après vous, Madame, dis je une fois parvenu au pied de la porte de service derrière le zinc.
    
    Marie accueillit mon numéro de grand gentleman cliché d’un sourire radieux avant de s’engager dans le petit escalier montant à la chambre prêté par la jolie goth.
    
    Bon, autant être honnête, cet élan de galanterie vaseuse servait deux buts. Le premier, me permettre d’analyser le flux d’information qui défilait autour de la belle brune, chose difficile à faire si elle se tenait dans mon dos, et le second, pouvoir admirer ses fesses, tout simplement. Surtout que dans la pénombre de l’escalier grand d’à peine une largeur d’épaules, j’étais aux premières loges pour contempler la façon dont le tissu de sa robe s’écoulait le long des formes généreuses de son postérieur.
    
    Comme j’avais sous ma ceinture l’expérience hautement stressante avec Amandine, j’affrontai la masse d’informations avec une certaine sérénité, non sans oublier de me rincer l’œil. La classe. Mon plan impliquait de faire décoller Marie en moins de « 10mn59s », moment où je devrai l’abandonner pour intercepter son ex, Émilie. Il me fallait donc quelque chose de ...
    ... particulièrement efficace. Restait à trouver quoi.
    
    Vu que cela m’avait déjà réussi, j’appelai « montre-moi ses désirs inavoués ». Le tableau éponyme apparu.
    
    Vide.
    
    Chiotte. Marie ne se refusait aucune envie.
    
    Cette idée me chauffa un instant les reins, mais elle ne m’arrangeait pas. Pire, même ses pratiques favorites – cunnilingus des deux côtés de l’acte pour ceux d’entre vous qui voudraient se culturer – ne surpassaient qu’à peine le reste. Il n’y avait bien le très sympathique « Bondage » et ses prometteurs 57%, mais n’ayant ni cordes, ni menottes à disposition, ça me faisait une jambe d’une beauté capable de rivaliser avec des tops modèles.
    
    Rhâ, mon plan n’allait quand même pas se buser sur la ligne de départ !
    
    Mes doutes se nouèrent dans ma cervelle. Arrivée sur le petit palier, devant une porte couverte de posters auquel je ne prêtais guère attention, Marie me toisait de son regard noir de jais, magnétique, chargé de sex-appeal. Des deux mains, elle saisit les bretelles de sa robe et les repoussa le long de ses épaules. Le léger vêtement chuta comme au ralenti. Les pointes dressées de ses tétons semblèrent vouloir retenir le tissu, en vain. L’ensemble tomba à ses pieds, et mon sang se lança dans un solo de batterie à mes tempes.
    
    Oh oh. J’avais vu juste. Marie ne portait strictement aucun sous-vêtement. Vive mes talents de reluqueurs.
    
    — Enfin, soupira-t-elle. Je n’en pouvais plus de cette robe.
    
    Placé en contrebas dans les marches, mon regard remonta ...
«1234...8»